Ce samedi 3 octobre, Alternatiba et ANV-COP21 Besançon étaient à l'aéroport de Dole Tavaux dans le cadre d'une action environnementale nationale baptisée "Marchons sur les aéroports, pour la réducation du trafic aérien". Détails.
ANV-COP21 et Alternatiba Besançon sont soutenus par Greenpeace Dijon et FNE Bourgogne-Franche-Comté. Ils proposaient un rassemblement coloré et familial et comme à leur habitude non-violent. Le rendez-vous était donné devant l’aéroport de Dole-Tavaux, ce samedi 3 octobre à 10h. Une centaine de perosnnes ont répondu présent.
"La crise du Covid-19 a cloué les avions au sol, provoquant un terrible choc pour tout le secteur aéronautique et ses employé.es. Le gouvernement français a accordé 15 milliards d’euros pour soutenir ce secteur, sans la moindre condition ambitieuse pour protéger le climat et l’emploi" s'indignent les militants écologistes dans un communiqué.
Les associations pointent également du doigt la suppression de milliers d’emplois, malgré le soutien massif de l’État. Elles réclament :
► la suppression de toutes les lignes aériennes court-courrier, a minima celles qui se font en moins de 5 heures en train.
► l’abandon de tous les projets d’extension d’aéroports en France
► la fin des exonérations et des subventions accordées au secteur de l’aviation : suppression de l’exonération de taxe kérosène, TVA ramenée au taux normal de 20%, fin des subventions régionales et locales et une réforme de la fiscalité dans le cadre des plans de relance économique, avec un vrai plan de développement du secteur ferroviaire.
► régulation des vols en jets privés et des vols d’affaires.
► l’élaboration dans chaque territoire, en lien avec les acteurs locaux et les salarié.e.s, d’un plan de relocalisation des emplois et de reconversion du secteur de l’aéronautique.
"L’aéroport de Tavaux est emblématique des impasses dans lesquelles nous mènent le secteur aérien. Depuis 10 ans, il a accueilli un million de voyageurs et a perçu 35 millions d’euros de subventions, alors même qu’il ne contribue pas de façon significative au développement économique local. L’argent public finance ici directement les compagnies low-cost, au détriment d’investissements durables" explique ANV-COP21 et Alternatiba.