Tous les moyens sont bons pour tenter de sauver l'hôpital du Haut-Jura. Une répresentante des salariés vient de publier une annonce pour attirer médecins et chirurgiens.
Et sympas…beaux seraient un plus non négligeables précise avec humour l'annonce qui n'a rien d'officielRecherchons chirurgiens et médecins motivés, professionnels, compétents
L'annonce publiée le 12 octobre sur le site du Bon Coin vante les mérites du centre hospitalier Louis Jaillon où l'Agence Régionale de Santé envisage de fermer plusieurs services.
Dans l'annonce on peut lire :
Vous êtes fidèle à l’hôpital public et aux valeurs qu’il défend, notre magnifique site vous accueillera les bras ouverts.
Venez-vous ressourcer dans notre magnifique Haut Jura, territoire de montagne où la nature demeure omniprésente.
60000 Haut-Jurassiens vous espèrent. Ces derniers ne veulent pas mourir de l’attachement qu’ils ont pour leur région et de l’abandon programmé de l’état.
Un plateau technique resplendissant vous attend.
Nous accueillerons volontiers : - Urologues, dermatologues, viscéralistes, orthopédistes, anesthésistes, gynécologues, pédiatres, gastro-entérologues, gériatres, généralistes, urgentistes, ophtalmologistes, néphrologues, endocrinologues……….toutes spécialités finalement. Il semblerait que vous êtes introuvables. Prouvons l’inverse.
La salariée qui a posté cette annonce, s'est dit chiche ! Et si on trouvait nous même des médecins pour empêcher la fermeture des services.
Mardi 10 octobre 2017, le comité de soutien et de défense de l'hôpital avait lui organisé une réunion, plus de 500 personnes étaient présentes.
L'ARS doit statuer sur la fermeture de cinq services à l'hôpital de Saint-Claude dont la maternité, la chirurgie, et les urgences de nuit. L'agence régionale de santé qui devait se prononcer en août n'a toujours pas pris de décision.
Dans le Haut-Jura, élus, citoyens restent mobilisés. Certains ont d'ailleurs rendu leur carte d'électeurs en guise d'attachement à l'offre de soins. André Jannet, président du comité de soutien expliquait cette semaine sur France 3 Franche-Comté: "Nous sommes sur l pied de guerre, nous ne lâcherons rien". Les habitants du Haut-Jura ne veulent pas être les oubliés d'une offre de soins où les mamans devront faire plus d'une heure de route l'hiver pour aller accoucher.