Il y a 16 mois, Idéal Standard fermait ses portes à Dole. La cellule de reclassement a "recasé" 86 % des 163 licenciés. Et les primes de licenciement ont été très élevées.
"Il n'y a pas eu trop de casse" Guy Cortat, ancien secrétaire du Comité d'Etablissement, a été élu pour suivre la cellule de reclassement. "Je suis heureux quand on voit le pourcentage de réussite par rapport à d'autres..." Joint par téléphone, Guy Cortat ne cache pas sa satisfaction face au travail réalisé :86 % des licenciés sont aujourd'hui au travail.
Certains ont été repris par une autre société de Idéal Standard, la base de logistique, installée sur le même site.
D'autres ont retrouvé du travail dans des entreprises, dans la même branche ou chez Solvay, à la SCNF ou encore dans une société de surveillance.
Une vingtaine de salariés se sont mis à leur compte en plomberie ou électricité.
Guy Cortat affirme que Idéal Standard a été l'un des meilleurs plans sociaux. Les primes de licenciement étaient élevées : pour deux ans d'ancienneté, 35000 euros et de 70000 à 100000 pour une trentaine d'années. De plus, pour ceux qui avaient un projet de création, Idéal Standard leur en finançait la moitié, à hauteur de 50000 euros maximum.
Guy Cortat l'affirme "Une fermeture, ce n'est jamais facile à vivre. Mais, ici, les gens se sont sentis respectés, licenciés mais respectés."
Exemple d'une reconversion réussie : Fernando et Corinne ont ouvert une pizzeria dans le Sud de la France, au Grau du Roi.