Alors que la date de la réouverture des commerces non-essentiels n’est pas encore connue, à Lons-le-Saunier, la mairie essaie de préparer l’après-confinement.
Ils sont bijoutiers, professionnels de l’esthétique ou du bien-être. Ils ont fermé leurs portes aux clients pour ce troisième confinement, et ne savent pas encore quand ils les rouvriront. Peut-être à la mi-mai, peut-être plus tard, si la situation sanitaire ne s’améliore pas. Ces commerçants, la ville de Lons-le-Saunier compte les accompagner dans l’après-confinement. En première ligne de ces démarches, Elodie Bocquet, responsable du développement commercial et artisanal de la ville, “manageuse de centre-ville”, comme on a pendant un temps appelé son poste.
Arrivée le mois dernier, elle a déjà pu les rencontrer, et a vite plongé dans le bain, avec le début du troisième confinement. “J’ai eu des appels des commerçants” raconte-t-elle, “ils ne savaient pas s’ils pouvaient ouvrir”. “On a mis à leur disposition une actualisation des aides financières qu’ils peuvent solliciter”, explique-t-elle. Des informations disponibles sur le site mis en ligne par la municipalité en novembre 2020, acheteralons.fr
Le plus difficile pour eux, c’est de voir les rues désertes et le centre-ville sans vie
“Ils ont tous hâte que la situation revienne à la normale”, rapporte la chargée de développement, “ne serait-ce qu’avec un couvre-feu”. Et en attendant ce retour à la normale, ou du moins la fin du confinement, la municipalité “prépare la sortie de crise”. En organisant des événements notamment. “On va essayer d’organiser une manifestation” explique Nicole Paraiso, adjointe à la cohésion de la ville et au lien économique, “on l'a intitulé “sortie de crise, quelles sont les solutions pour notre territoire” et elle sera axée sur l’emploi, la formation, etc”. Les services de l’urbanisme travaillent également à préparer des nouveaux plans, pour que les restaurants, cafés et autres puissent déployer des terrasses.
Une “Action Shop’in”, doit être menée, fin mai, pour évaluer l’état économique du centre-ville après la crise sanitaire. D’ailleurs, une autre étude est déjà mobilisée : “On se prépare en reprenant l’étude FISAC, qui avait identifié plusieurs axes d’amélioration”, explique Elodie Bocquet. “On est en train de reprendre les actions qui n’ont pas été déclenchées, et de les réadapter”, dit-elle, avant de préciser “ce sont des axes très variés”, de l'adaptation au numérique, à la rénovation des vitrines. Un travail qui doit se faire en collaboration étroite avec les commerçants concernés. “On a la chance d’avoir un tissu de commerçants qui sont essentiellement des indépendants”, ajoute Nicole Paraiso, “ce sont des gens très attachés à leur affaire, qui ont à coeur que ça fonctionne malgré la crise”.