Le meurtrier du brocanteur de Chalezeule devant la cour d'appel du Jura

Condamné à perpétuité il y a un an pour avoir torturé et tué Jean-Pierre Merlot en octobre 2014, brocanteur à Chalezeule près de Besançon, Ali Kaabouche comparaît en appel ce mardi  devant la Cour d'Assises du Jura.
 

Pendant quatre jours, l'affaire dite du brocanteur de Chalezeule va être reprise point par point, il s'agit du procès en appel d'Ali Kaabouche condamné à Besançon en première instance à la réclusion à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 18 ans pour avoir torturé à mort Jean-Pierre Merlot, 63 ans, afin de lui soutirer une importante somme d'argent.

En première instance, l'accusé avait clamé son innocence. Aujourd'hui, devant les jurés jurassiens, l'accusé a de nouveau nié sa responsabilité du meurtre de Jean-Pierre Merlot. Ses avocats vont plaider son innocence. Il s'agit de deux ténors du barreau : Patrick Uzan et Eric Dupond-Moretti. Ce dernier n'avait pas pu venir en première instance, retenu par un autre procès.  Cette fois-ci, Eric Dupond-Moretti a pu faire tous les effets de manche qu'il affectionne pour obtenir l'acquittement de son client.Les avocats de la défense incitent sur l'absence de preuves retrouvées sur place. Les enquêteurs ont retrouvé la trace de l'accusé après une dénonciation. 

Le 21 octobre 2013 au matin, le corps mutilé de Jean-Pierre Merlot, 63 ans avait été retrouvé son domicile. Le sexagénaire avait subi des coups d'une rare barbarie. L'autopsie a révélé des côtes cassées, de multiples fractures, des hématomes et des plaies jusqu'à l'os causées par un instrument de type tournevis. Il est décédé d'un arrêt cardiaque consécutif au stress enduré durant les violences. L'accusé est connu de la justice. Il a déjà été condamné à 12 reprises pour des faits de violence. 

 


 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité