"L'Etat s'interroge sur l'avenir de sa participation dans PSA" selon le quotidien les Echos. L'article évoque la reflexion menée par l'exécutif qui pourrait céder tout ou une partie de ses 14%. La famille Peugeot ne serait pas contre une augmentation de sa participation.
C'est un peu comme un patient en pleine convalescence dont on quitterait le chevet avec le sentiment du devoir accompli. Le quotidien "Les Echos" cite le mininstre de l'Economie, Emmanuel Macron pour qui l'Etat "n'a pas vocation à rester indéfiniment au capital". Aujourd'hui, l'Etat français, la famille Peugeot et le groupe chinois Dongfeng détiennent chacun 14% de PSA.
La revalorisation spectaculaire du groupe a largement conduit l'exécutif à se poser la question. En 2012, le constructeur avait la tête sous l'eau. Aujourd'hui, le titre a doublé de valeur en deux ans. Et l'Etat a besoin d'argent, CQFD.
« On scrute l'ensemble des participations. Celle dans PSA a un triple avantage. D'abord, le groupe va mieux, il a sorti la tête de l'eau. Ensuite, il s'agit d'une participation récente, on n'est pas lié historiquement. Enfin, elle est très bien valorisée », souffle une source au sein de l'exécutif, selon les Echos.
Avec le revalorisation du groupe, la plus value réalisée par l'Etat sera particulièrement intéressante, sa part vaut, selon le quotidien, 1,5 milliard d'euros. Pour l'heure aucune décision n'a été prise.
Et la famille Peugeot ?
Elle pourrait se retrouver aux commandes, seules avec le groupe chinois Dongfeng. Selon les Echos, les deux holdings de la famille, "on laisse la porte ouverte si l'occasion se présente". Reste qu'une clause du contrat interdit toute montée au capitale du'une des trois parties sans l'accord des deux autres.
En bref, wait and see...