Les vins de Bourgogne "tiennent leur rang" à l'export en 2014, selon le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB), avec une hausse en valeur de 5%, tandis que le manque de vins pèse sur les volumes (-3,8%).
"La Bourgogne tient son rang", s'est félicité le président délégué du BIVB, Louis-Fabrice Latour, en précisant que les marchés américain et asiatique se "portaient bien".Les volumes de vente à l'export ont baissé de 3,8% mais la valeur du vin de Bourgogne a quant à elle augmenté de 5%.
Le marché américain devient leader
Premier marché historique des vins de Bourgogne, le Royaume-Uni recule avec 14 millions de bouteilles exportées en 2014, contre 20 millions en 2011, cédant sa place de leader aux Etats-Unis, où les exportations en volumes ont cru de 4,5% en 2014 et +15% en chiffres d'affaires.Avouant une "grande inquiétude" concernant le marché britannique, M. Latour a expliqué ce recul par le "flirt avec la zone des 10 livres" la bouteille. "On a fait des efforts pour rogner nos marges", a-t-il poursuivi.
L'Asie, un marché très porteur
Au Japon, en Chine et à Hong-Kong, la tendance est à la hausse avec +2% en volume et +15% en chiffre d'affaires.Après trois années de faible récolte, le millésime 2014 avec sa récolte "élevée" à 1,58 million d'hectolitres devrait permettre à la Bourgogne de "reprendre petit à petit les parts de marché cédées par manque de vin", selon le BIVB.
En France, le bilan est cependant mitigé avec une "forte baisse des volumes dans la grande distribution, notamment sur les aligotés", a précisé M. Latour.
Pour le président du BIVB, Claude Chevalier, la demande continue d'être forte grâce à notre réputation,
la Bourgogne sera toujours une région viticole demandée.
Véhiculant une image de région viticole "chère", la Bourgogne cherche à "mieux valoriser ses appellations régionales" avec notamment le projet de créer une nouvelle appellation "Bourgogne Côte-d'Or", a ajouté M. Chevalier.