A Lux, en Saône-et-Loire, les gilets jaunes doivent quitter le camp, à la suite d'une décision du préfet. Ils occupent ce camp depuis le début de la mobilisation, mi-novembre 2018.

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Est-ce les dernières heures du bastion des gilets jaunes à Lux, en Saône-et-Loire ? Installés depuis le début de la mobilisation, mi-novembre 2018, ils vont devoir quitter les lieux, à la suite d'une décision du préfet.

Dans la matinée, des gilets jaunes étaient venus sur le camp situé sur un terrain privé, près d’un rond-point. Ils veulent rester mobilisés jusqu’au bout. "On restera là. Les gilets jaunes resteront là. S’ils veulent démanteler, ils démantèleront. Mais on ne le fera pas", précise Isabelle, une gilet jaune.
 

Les riverains partagés


Certains riverains se plaignent du bruit. Notamment quand les camions passent au rond-point et klaxonnent. "Imaginez la nuit, à 2h du matin, quand il n’y a aucun bruit. C’est impossible de dormir", raconte un riverain.

Mais d’autres n’ont pas forcément été dérangés. "C’est pas des nuisances sonores. Quand le camion passe, ça fait un petit peu de bruit. Ça klaxonne 5 minutes. Ce n’est pas dérangeant. On se rallie à leur cause, il faut être un peu compréhensif", explique une habitante.

Le maire de la commune l’assure : il a reçu de nombreuses plaintes d’habitants à cause des nuisances sonores. Il pose aussi la question de la sécurité. "Il passe environ 25 000 véhicules par jour, dont 5000 poids-lourds. Les gilets jaunes sont installés à 3 ou 4 mètres. C’est très dangereux", explique Denis Evrard. 


Un reportage de Romy HO-A-CHUCK, Anthony BORLOT et Simon SCHNEIDER avec
Isabelle, gilet jaune
Denis Evrard, maire de Lux (DVG)
 
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