Le bilan du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), publié lundi, alerte sur les conséquences du réchauffement climatique. Au niveau local, certains tentent de réduire leur impact sur le climat. C’est le cas d’un collectif à Mâlain (Côte-d’Or).
Dans la commune de Mâlain, en Côte-d’Or, Cyril Beaulieu fabrique un pain très local. Le moulin de ce paysan-boulanger est situé à quelques kilomètres de son fournil. Pour lui, c’est naturel de faire du local… et d’avoir un faible impact écologique. "C’est un engagement, bien évidemment. C’est presque une nécessité de faire du local. Et la dimension saine du projet s’y associe. Je suis en agriculture biologique", fait remarquer celui qui produit 230 kg de pain par semaine.
Ce paysan-boulanger fait partie d’un collectif qui prône la relocalisation alimentaire. "Alternatives agriculturelles" s’est créé à Mâlain. Il réunit à la fois un élevage de poules bio, un domaine de vin bio, un jardin-potager permacole, un fournil, un café artisanal et une brasserie artisanale.
Myriam Gassiloud fait également partie du collectif. Elle a un élevage de poules et est certifiée bio. L’éleveuse de 249 poules vend tous ses œufs au niveau local. "20% de mes œufs font moins de 3 km entre le lieu de production et l’assiette du consommateur. Le reste part à Dijon, les œufs font au maximum 30 km. C’était essentiel de travailler avec cette limite", fait remarquer l’ancienne comptable, qui a débuté cette activité en 2017. Et comme elle, tout le collectif prône une production et une vente au niveau local.