Maltraitance sur des chiens et des chevaux en Haute-Saône : le jugement sera rendu le 8 février

Les faits se sont déroulés à Géziers et Fontenelay, en janvier 2017. Le procès de la propriétaire mise en cause se déroule ce jeudi après-midi au tribunal de grande instance de Vesoul. Six mois de prison avec sursis ont été requis contre l'éleveuse de 35 ans.

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Les équidés, des pur-sangs arabes « purs égyptiens », victimes de « négligences répétées », présentaient pour la plupart « tous les signes d'absence de soins et une maigreur caractéristique de la sous-nutrition », indiquait à l'époque des faits la SPA dans un communiqué. Au total, 41 chevaux « détenus dans des conditions sanitaires indignes » et 35 chiens avaient été saisis dans cet élevage de Haute-Saône par la Société protectrice des animaux (SPA). 

Le procès de la propriétaire mise en cause se déroulait ce jeudi après-midi au tribunal de grande instance de Vesoul. Le jugement a été mis en délibéré au 8 février, à 9h. Six mois de prison avec sursis ont été requis jeudi à Vesoul contre l'éleveuse de 35 ans.

L'accusée se défend en expliquant s'être laissée débordée par le nombre d'animaux placés chez elle. Elle doit également rendre compte des coups portés sur certaines bêtes dont quelques-unes ont été euthanasiées. 

"J'ai fait avec les moyens et la structure que j'avais. Jamais mes chevaux n'ont manqué ni de soins ni de nourriture", a pour sa part soutenu la prévenue, poursuivie pour "mauvais traitements" sur les chiens et les chevaux de son exploitation, de mars 2016 à janvier 2017.

La jeune apprentie à l'origine de l'alerte lancée sur les réseaux avait fini par se suicider. La justice pourrait estimer que la propriétaire est en partie responsable du geste désespéré de l'adolescente. 

Écoutez Emmanuel Dupic, procureur de la République de Vesoul : 

 

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