6 brebis ont été tuées lors d'une attaque à Chantenay-Saint-Imbert (Nièvre), dans la nuit du 20 au 21 novembre. La responsabilité n'est pas écartée.
Nouvelle attaque de troupeau dans la Nièvre. 6 brebis ont été tuées dans la nuit du 20 au 21 novembre 2022, à Chantenay-Saint-Imbert, un village du sud du département, proche de l'Allier. Les agents de l'Office français de la biodiversité (OFB) ont réalisé un constat sur place : ils concluent que la responsabilité du loup n'est pas écartée.
Depuis le début de l'année, c'est la 9e attaque dans laquelle le loup est mis en cause dans la Nièvre. 6 ovins ont ainsi été tués à Diennes-Aubigny en mai, 1 à Champvert en juillet, 12 à Moux-en-Morvan en août et 1 à Saint-Seine en septembre. D'autres attaques ont été signalées ces derniers mois, à Saint-Révérien, Saint-Vérain et Cossaye. Les examens n'ont pas permis de déterminer "si les animaux attaqués l'avaient été par un loup ou par un chien", note la préfecture de la Nièvre.
La cohabitation entre le loup et les troupeaux, sujet toujours sensible
Près de 6 ans après le retour avéré du loup dans la Nièvre, la question de la cohabitation entre le grand canidé et les troupeaux reste un sujet très sensible. Comme dans le Charolais en Saône-et-Loire, où les attaques de loup continuent de se multiplier. Mardi dernier, des éleveurs de Bourgogne-Franche-Comté ont demandé le "déclassement" du loup, c'est-à-dire la révision de son statut d'espèce strictement protégée, lors d'un colloque européen sur la question. Ils ont signé une motion pour faire pression sur les décideurs européens.