INSOLITE. Cette ville est ravagée par une trentaine de sangliers : "Ils retournent des jardins avec leurs groins"

Depuis plusieurs mois, une trentaine de sangliers ont envahi la ville de Coulanges-lès-Nevers (Nièvre), provoquant de nombreux dégâts sur leur passage. La municipalité essaie de trouver des solutions, mais à court terme, aucune ne semble viable.

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Lorsque vous vous promenez en ville, vous avez certainement l'habitude de rencontrer des animaux de compagnie, comme des chiens ou des chats. Parfois, vous pouvez croiser des moutons ou des vaches. Mais depuis plusieurs mois, les habitants de Coulanges-lès-Nevers (Nièvre) vivent avec des voisins bien plus encombrants.

La municipalité a en effet prévenu, dans un post Facebook, qu'une trentaine de sangliers a décidé d'envahir le cœur de la commune. "Ils se sont rendu compte que la zone est accueillante, qu'ils ne sont pas chassés, donc ils se sont dit : pourquoi ne pas s'y établir ?" précise le maire de cette ville de 3 693 habitants, Julien Jouhanneau.

En plein été, certains auraient été aperçus "en train de se dorer la pilule." Pour autant, ces mammifères préfèrent prospérer la nuit. Ils engendrent des dégâts importants. "Ils retournent des jardins avec leurs groins pour trouver des vers," ajoute l'édile. Mais ce n'est pas tout ! Désormais, ils connaissent le jour de ramassage des poubelles et savent que certains habitants les sortent la veille au soir.

Pour un sanglier, ces poubelles, c'est "la caverne d'Ali Baba." La municipalité a donc retrouvé des détritus à même le sol. Tous ces dégâts sont contraignants, mais ce n'est pas sa seule préoccupation. Julien Jouhanneau a une crainte : qu'il y ait un choc entre un véhicule et un sanglier. Les accidents de la route à la suite d'une collision avec un animal sauvage sont légion.

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Peu de solutions à court terme ?

La municipalité s'est rapprochée des services de l'État pour connaître les moyens qu'ils ont à leur disposition. Ceux-ci leur ont proposé de réaliser plusieurs battues administratives, un mode de chasse en groupe dans lequel des traqueurs rabattent le gibier chassé vers des tireurs postés, qui les tuent.

Cependant, Julien Jouhanneau n'est pas convaincu. "Cela ne permet pas de réguler plusieurs sangliers à la fois. Ce problème étant présent dans toute la Nièvre, ils ne pourront pas revenir régulièrement sur le territoire," explique-t-il. Le maire de la ville a donc trouvé une autre solution.

Il veut mettre sur pied une chasse dans les secteurs périurbains de la ville. Il a échangé avec les propriétaires des maisons qui seraient les plus impactés par cette décision. Et d'après l'édile, "ils seraient tous d'accord." Mais, une nouvelle fois, un problème se pose : cette chasse ne pourrait être autorisée qu'en septembre 2025.

Il faut en effet "imaginer le territoire, en accord avec les services de l'État, trouver une association qui accepte de chasser en zone périurbaine..." Toutes ces décisions prennent du temps.

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En attendant, Julien Jouhanneau demande à ses concitoyens de "clôturer leurs jardins, que ce soit avec une clôture solide ou électrique." Une solution provisoire qui ne pourra satisfaire de nombreux habitants de sa commune, puisque certains possèdent des terrains trop grand. Le maire n'a d'ailleurs "pas l'assurance que cela marche."

Coulanges-lès-Nevers n'est pas la seule ville impactée par cette problématique. L'édile nous a précisé que d'autres communes périurbaines de Nevers étaient également touchées par ce phénomène. En janvier, par exemple, Cosne-Cours-sur-Loire, une ville située plus au nord du département, subissait le même désagrément.

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