Jeudi 14 novembre se déroulait le procès aux assises de Nevers des 4 co-accusés qui avaient roué de coups et jeté par la fenêtre un homme de 60 ans, du haut du 6ème étage. 3 accusés sont condamnés à 18 ans de réclusion criminelle, le 4ème homme est condamné à 12 ans de réclusion.
Le procès s'est achevé jeudi 14 novembre par un verdict prononcé tard dans la nuit à l'encontre des 4 co-accusés qui avaient roué de coups Pascal Foquet, 60 ans. Avant de le jeter par la fenêtre de son appartement du 6ème étage.
18 ans de réclusion criminelle
La Cour a retenu l'implication des 4 co-accusés dans les faits survenus le soir du 12 juillet 2022 dans un appartement des Bords de Loire.
L'avocate générale avait requis 20 ans de réclusion criminelle à l'encontre de 3 des 4 accusés et 10 ans pour le 4ème.
Le verdict au final est le suivant : 18 ans de réclusion criminelle pour 3 des 4 co-accusés, le 4ème écope d'une peine de 12 ans pour "extorsion avec violences ayant entraîné la mort."
Tous voient leur peine assortie d'une peine complémentaire de 10 ans de privation de droits civiques, civils et familiaux.
Pour l'avocate générale, le déroulé des faits a été étayé par des témoignages précis, qui prouvaient l'implication des 4 hommes.
Les avocates de la défense avaient plaidé le fait que Pascal Foquet aurait pu se jeter de la fenêtre de lui-même et que l'implication des 4 hommes dans la dispute était à des degrés divers.
Rappel des faits
C'est une soirée placée sous le sceau de l'alcool qui définit l'enchaînement d'événements survenus le 12 juillet 2022. 4 hommes se retrouvent dans l'appartement de Pascal Foquet en début de soirée.
Une dispute éclate, les 4 hommes vont le rouer de coups pendant près de deux heures, pour lui soutirer de l'argent pour les fournir en boisson.
Des témoins ont entendu les violences. Mais rapidement, le passage à tabac va tourner au drame, quand le corps de Pascal Foquet se retrouve défenestré du haut du 6ème étage de l'immeuble.
3 des 4 co-accusés avaient pris la fuite, laissant au 4ème le soin de nettoyer les traces de lutte dans l'appartement. Les responsabilités dans la défenestration sont confuses, l'audience s'étant déroulée entre dénégations et silences des accusés.
→ avec Rémy Chidaine