Quatre personnes vont être jugées devant la cour d’assises de la Nièvre, à partir de lundi 23 septembre. L’un d’eux est accusé du meurtre de Thibault Cochet à la sortie d’une discothèque, en 2017.
Deux ans après les faits, c’est devant la justice que quatre hommes vont devoir s’expliquer. Lundi 23 septembre, le procès pour le meurtre de Thibault Cochet débute devant la cour d’assises de la Nièvre, à Nevers. L’homme avait été tué à la sortie d’une discothèque à Nevers, le 26 mars 2017, par arme blanche.
Mais qui va être jugé dans cette affaire ? D’abord, celui qui est accusé du meurtre du jeune homme de 22 ans. Deux jours après les faits, l’homme, âgé alors de 20 ans, s’est rendu de lui-même au commissariat de police de Nevers. Il reconnaît l’avoir tué, mais estime qu’il s’agit d'un "geste de défense durant lequel il a atteint le cou de la victime avec le couteau qu'il tenait en main, occasionnant les lésions qui ont conduit à sa mort". Il a ensuite été mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire.
Mais il n’est pas le seul à être jugé aujourd’hui. Il y a également un deuxième suspect, poursuivi pour avoir frappé l’ami de la victime. Il avait été interpellé et mis en examen en octobre 2017.
A leurs côtés, deux autres hommes : eux ont été mis en cause pour non-assistance à personne en danger et violence en réunion sur un ami qui accompagnait la victime.
Que s’est-il passé ce 26 mars 2017 ?
Le dimanche 26 mars 2017, Thibault Cochet et un de ses amis sortent de boîte de nuit. Il est un peu moins de 7h. Ils sont alors pris à partie par un groupe d’individus, au niveau de la rue Jeanne d’Arc, à Nevers.
L’altercation tourne alors au drame : le jeune homme âgé de 22 ans reçoit un coup de poignard qui lui sectionne la carotide. Il est transporté à l’hôpital dans un état d’urgence absolu, mais décède quelques heures plus tard.
Qui était Thibault Cochet ?
Âgé de 22 ans, Thibault Cochet habitait à Varennes-Vauzelles, commune d’un peu moins de 10 000 habitants située dans la Nièvre. Il était apprenti au CFA de Marzy, également dans le département.
"Un joyeux luron, un Coluche numéro 2 si on peut dire", le décrivait un de ses formateurs, en mars 2017. "Toujours une blague, toujours de bonne humeur. Un bon gamin".
Le procès de ces quatre hommes devrait permettre d’éclaircir le contexte et le mobile de ce crime.
Le rappel des faits par Eric Sicaud et Margaux Martin