Cet été 2018 a été particulièrement sec dans toute la région. Les rendements des maraîchers sont très impactés.
Pieds brûlés par le soleil, sols durs à travailler, rendements en baisse...Le manque d'eau de l'été 2018 a fait des ravages sur les parcelles des maraîchers.
Les restrictions d'arrosage en vigueur dans l'ensemble des départements ont asséché les terres ne disposant pas d'un système d'irrigation.
Sur l'exploitation de Guillaume Debeer, près de Nevers, il n'est plus question de sortir le moindre outil car le sol est dur comme du béton.
Même en se retroussant les manches, le maraîcher ne récolte pas grand chose; à peine deux pommes de terre par pied.
Il espère que certains légumes arriveront à maturité plus tard.
Cette baisse de rendement généralisée engendre mathématiquement une hausse des coûts des fruits et légumes à la caisse.
Reportage de Rémy Chidaine, Tania Gomes et Carlos Zappalà
Intervenants :
- Guillaume Debeer, maraîcher neversois
- Sylvette Fosset, responsable d'un magasin de producteurs
Des étés secs à répétition
A force de constater l'élévation des températures et le manque d'eau chaque été depuis une dizaine d'années, certains agriculteurs décident de diversifier leurs productions.Le maraîcher bio Olivier Bourgeot, installé à Bretenière en Côte-d'Or, cultive désormais des melons et des pastèques aux côtés des parcelles plus traditionnelles de pommes de terre et de courges.
Il a aussi commandé des plants d'abricotiers.
Devant le succès de ces cultures, le maraîcher Olivier Bourgeot prévoit d'étendre les surfaces consacrées à ces plantes "exotiques".