Opération escargot sur l'A36 : les auto-écoles protestent contre la hausse du prix des carburants

Les manifestants vont être reçus à la sous-préfecture de Montbéliard à 16h30. Ils contestent plusieurs mesures annoncées par Emmanuel Macron pour faire baisser le coût du permis de conduire.

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Une vingtaine d'auto-écoles ont répondu à l'appel ce lundi 3 décembre, dans la matinée. Elles se sont réunies sur le parking de l'Axone de Montbéliard à 9h avant de mener une opération escargot sur l'A36 jusqu'à la préfecture du Territoire de Belfort.

Une manifestation qui a entraîné plusieurs kilomètres de bouchons sur l'autoroute en milieu de matinée. Les auto-écoles seront reçues ce lundi après-midi en sous-préfecture de Montbéliard. Quatre revendications sont au coeur de leur contestation. D'abord la TVA, à laquelle ces entreprises sont soumises à hauteur de 20%, qu'elles voudraient voir baisser pour rendre le permis de conduire plus accessible.

Autre point de contestation : l’externalisation de l'épreuve théorique générale (ETG), entrée en vigueur en 2016. Cette mesure permet à des organismes comme La Poste d'organiser l'encadrement de l'épreuve du code de la route. Mais les auto-écoles déplorent l'amoindrissement des connaissances théoriques provoquée par l'ETG. Ce qui demanderait donc plus d'heures de conduite pour inculquer certaines bases aux élèves. Et augmenterait le prix de l'examen.

Emmanuel Macron a récemment annoncé une série de mesures visant à baisser "drastiquement" le coût du permis de conduire. Parmi elles, la possibilité d'enseigner le code de la route à l'école. Une autre mesure contestée par les professionnels qui indiquent dans un communiqué que "dissocier les deux parties de la formation n'est pas une bonne idée".

Dernière contestation et pas des moindres, le prix des carburants qui fait gonfler le prix de l'examen. "Sommes-nous capables de baisser le prix d'une formation d'un côté alors que nos charges augmentent ?", questionnent les professionnels. Pour eux, impossible de revoir le prix du permis à la baisse dans les conditions actuelles. "Et le prix du permis coûte déjà tellement cher que je ne peux pas me permettre d'augmenter encore le tarif de la leçon", explique Laurent Rosée, exploitant d'une auto-école à Belfort.

 

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