Christine Spohn habite à Recologne-lès-Ray, dans le département de Haute-Saône, en Franche-Comté. Cette adepte de la gastronomie sauvage confectionne plats, boissons et desserts avec les plantes qu’elle cueille dans son jardin ou lors de ses promenades. Voici ses conseils.
Il existe de nombreuses plantes comestibles tout autour de nous, dans les pelouses, les prairies, les bois. On en trouve tout au long de l’année.
Mais, "on ne peut pas cueillir n’importe où", précise tout de suite Christine Spohn. Par exemple, on ne cueille rien en bord de route ou au bord des champs pour éviter les plantes polluées.
"Pour les récolter, je préconise des ciseaux, car beaucoup de ces plantes ont des systèmes racinaires très légers et si on tire dessus on va les déraciner."
Christine Spohn déconseille aux novices de partir à la découverte des plantes comestibles avec un livre. "Il vaut mieux aller avec quelqu’un qui va vous initier ou vous amener plus loin si vous possédez déjà les bases. On prendra un livre plus tard", dit-elle.
Les délices de la gastronomie sauvage
Même si la nature regorge de plantes sauvages, il faut apprendre à les reconnaître, car certaines d’entre elles sont toxiques.
Par ailleurs, beaucoup de ces plantes ont des vertus médicinales : elles peuvent être cicatrisantes, digestives, apéritives, minéralisantes… "C’est pourquoi il ne faut pas les surconsommer."
Les cueillettes sauvages permettent de préparer des salades, des quiches, des boissons, etc. On les cuisine comme des légumes. Mais, il ne faut pas trop les cuire pour ne pas détruire les vitamines.
L’aspérule odorante, dite la reine des bois, permet par exemple de confectionner une boisson apéritive, qu’on appelle le vin de mai. On peut aussi en mettre dans les desserts.
Parmi les plantes comestibles, il y a aussi les lilas dont on fait de la liqueur, du vin, du sirop, de la gelée… Autant de gourmandises qu’on trouve sur les Gourmandises Bio, le site internet de Christine Spohn.