Ce dimanche 10 avril, à la suite du premier tour de l'élection présidentielle qui voit Emmanuel Macron et Marine Le Pen terminer en tête, les élus de Bourgogne-Franche-Comté ont fait part de leurs réactions. Compilation dans cet article.
Sur les réseaux sociaux, les figures politiques de Bourgogne-Franche-Comté n'ont pas mis beaucoup de temps à réagir aux résultats du première tour de l'élection présidentielle. Gilles Platret (LR), Marie-Guite Dufay (PS) ou encore François Rebsamen, retrouvez ici quelques-uns de ces commentaires dans cet article.
Pour rappel, Emmanuel Macron est arrivé en tête, selon les premières estimations, des suffrages ce dimanche 10 avril avec 27,6% des voix, devant Marine Le Pen (23%).
François Rebsamen et Marie-Guite Dufay appellent à faire barrage au RN
À gauche de l'échiquier politique local, François Rebsamen et Marie-Guite Dufay, figures du PS, ont affiché leurs intentions de voter Emmanuel Macron au second tour.
Le maire de Dijon (Côte-d'Or) avait déjà soutenu le président sortant avant le premier tour. Dans les tweets ci-dessous, il explique qu'Emmanuel Macron est le "seul à incarner pour la France un projet social, républicain, écologique et européen".
L'ancien ministre du Travail attaque également Marine Le Pen et interpelle les électeurs de gauche. "Marine Le Pen peut gagner. Elle n'a pas changé. Citoyennes et citoyens de gauche, rien ne justifie d'hésiter. Faisons le choix de la démocratie incarnée par Emmanuel Macron", écrit-il.
Marie-Guite Dufay de son côté, qui avait confié avoir voté Macron en 2017 mais qui a soutenu Anne Hidalgo cette année, a partagé sa déception sur Twitter, regrettant "le score totalement immérité" de la candidate PS.
Le présidente de la région a également regretté la progression de l'extrême-droite qui se poursuit en France. "Le Président sortant doit donner des gages à tous ceux qui vont faire jouer le sursaut républicain que j’appelle de mes vœux", écrit-elle.
"La droite républicaine vient de mourir" pour Gilles Platret
Sur la droite de l'échiquier politique régional, Gilles Platret, le maire LR de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), a regretté la campagne de son parti. Celui qui a retiré son soutien à Valérie Pécresse dans la course à l'Élysée a tweeté :
"La droite républicaine vient de mourir sous la forme qu’on lui a jusqu’à présent connue. Un mauvais casting, une auto-persuasion mortifère, un discours creux, une tiédeur coupable. Tout est à rebâtir".
L'ancien numéro 2 des Républicains affirme alors qu'il votera blanc au second tour. "La droite républicaine n’a pas à choisir entre Macron et Le Pen, entre la peste et le choléra. Ayons la décence de ne donner aucune consigne de vote".
Autre figure LR de la région qui a retiré son soutien à Valérie Pécresse durant la campagne, Guillaume Larrivé. Le député de l'Yonne avait alors soutenu Emmanuel Macron, dont il salue le score au premier tour, tout en mentionnant "le courage" de la candidate LR.
"Mais le choix des Français est souverain. Et l’échec d’un parti ne doit pas être celui de notre pays. À nous de tracer un nouveau chemin !".
"Aucun regret" pour Loup Bommier, soutien d'Eric Zemmour
Du côté de l'extrême-droite, Julien Odoul, porte-parole du RN a salué la deuxième place de Marine Le Pen qui représente un "immense espoir". Pour le conseiller municipal de Sens (Yonne), les citoyens devront alors faire un choix au second tour entre "la déconstruction de la France avec Macron ou plus de protection sociale, plus de pouvoir d'achat et moins d'immigration avec Marine Le Pen".
Si le RN chante, Reconquête, le parti d'Eric Zemmour vit une soirée plus compliquée avec seulement 7% des voix. Loup Bommier, soutien de l'ancien polémiste, se dit "satisfait d'avoir quitté LR et contribué à l'émergence d'une nouvelle force politique avec laquelle il faudra compter".
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