La Journée internationale des droits des femmes, qui a lieu tous les 8 mars, a été instituée par les Nations-Unies en 1977. Elle est l’héritière des luttes des mouvements féministes, qui ont permis aux femmes d’accéder à tous les métiers. Même s’il y a encore du travail !
Aujourd’hui
Au 21e siècle, les femmes sont dans tous les secteurs économiques et notamment dans la mécanique, comme par exemple ces deux jeunes filles de Saône-et-Loire.A Senozan, Natacha Vorillon est apprentie dans une société de motoculture. Elle est la seule fille en formation dans cette entreprise. Pour cette adolescente de 16 ans ce n'est pas un problème. Si certaines tâches restent difficiles, beaucoup de techniques lui permettent de travailler aussi bien que les hommes. Jusqu'ici son patron n'avait eu que des garçons comme apprenti. Il n'a pas hésité à lui donner sa chance.
Un peu plus loin, à Couches, Aurore Vieillard a, elle aussi, choisi un métier où les hommes sont plus nombreux que les femmes. Depuis octobre 2015, elle a racheté une entreprise de carrosserie et cela n'a pas toujours été facile pour elle de se faire une place. Mais, aujourd’hui, les femmes font davantage confiance à cette jeune cheffe d'entreprise qu'à un garagiste homme. Sur son temps libre, Aurore participe à des rallyes. Cette passion lui permet aussi de prouver que les femmes sont aussi douées que les hommes.
La Journée internationale des droits des femmes, qui a lieu tous les 8 mars. En 2015, nous avions rencontré deux jeunes femmes de Saône-et-Loire qui travaillaient dans la mécanique.
Intervenants :
Natacha Vorillon, apprentie
Christophe Gillet, gérant de l'entreprise MG Motoculture
Aurore Vieillard, gérante de la carrosserie couchoise
Aurélien Viard, client de la carrosserie
- Natacha Vorillon, apprentie
- Christophe Gillet, gérant de l'entreprise MG Motoculture
- Aurore Vieillard, gérante de la carrosserie couchoise
- Aurélien Viard, client de la carrosserie
Hier
En 1982, FR3 Bourgogne présente son premier reportage sur la Journée des droits des femmes, cinq ans après sa création.Le journaliste présentateur (Jean-Pierre Bennechet) relate comment s’est déroulée cette journée en Bourgogne. Le reportage qui suit dresse la situation des femmes dans les années 1980.
Les Françaises représentent alors 44 % de la population active, elles ont une semaine de travail de 70 heures en moyenne en comptant les tâches domestiques. Seulement 20 % des femmes ayant au moins trois enfants concilient travail et vie familiale.
Enfin, dans le domaine agricole, les femmes ne comptent pas leurs heures de travail comme Annick Morelière qui est cheffe d’exploitation d’un GAEC (groupement agricole d'exploitation en commun) à Arc-sur-Tille, en Côte-d’Or.