"Aujourd'hui, on cotise à hauteur de 14% de notre chiffre d'affaires pour la caisse de retraite (...) ça va doubler à 28%. Cette augmentation se répercutera donc sur les charges et c'est un danger pour ces petits avocats" - Valentin Riche - Avocat au barreau de Montbéliard
L'école aussi est en colère. Avec la réforme, la retraite des enseignants sera déterminée en fonction de l'ensemble de leur carrière et non sur les six derniers mois. Les professeurs seront donc perdants puisque les salaires des six derniers mois sont nécesairement plus élevés. Pour Isabelle Conrod, professeur d'économie, c'est inadmissible. "Je crois que le président a annoncé 1200 euros... ça fait 1000 euros de moins. J'annonçais un écart de 30% et ça se rapproche de 40%, je ne vois pas quel métier pourrait accepter un tel écart."
Inadmissible, le mot choisi aussi du côté de la police. D'autant plus que les grandes lignes de la réforme restent floues pour la profession.
"Il y a un certains nombre de points pas forcément clairs notamment sur la bonification, le statut spécial... et l'inéquité entre police et gendarmerie. Il n'y a pas de réponse précise sur l'impact que la réforme peut avoir et sur ce qui va être proposé pour les policiers." Stéphane Karlin, Secrétaire UNSA - Bourgogne Franche-Comté
Une réunion des syndicats de police se tiendra à Paris ce vendredi au ministère de l'Intérieur. Elle portera sur la réforme des retraites.
Qui sont les perdants de la réforme ?