Le manque de places est un problème qui touche de nombreux cimetières en France. Pour y faire face, les maires sont obligés de récupérer les concessions abandonnées. À Ronchamp en Haute-Saône, une opération a eu lieu en présence de familles.
Autrefois, les concessions pouvaient être attribuées à perpétuité.
Aujourd'hui, dans nos cimetières surchargés, l'option perpétuité a été rayée du vocabulaire de l'inhumation.
On est désormais en concession pour quelques dizaines d'années.
Et comme les places sont chères, on les recherche.
Pour qu'une concession funéraire puisse faire l'objet d'une reprise, il convient qu'elle remplisse trois critères : avoir plus de trente ans d'existence ; la dernière inhumation a dû être effectuée il y a plus de 10 ans ; enfin être à l'état d'abandon.
C'est assez facile à reconnaître : des fissures sur les tombeaux, l'absence de fleurissement, d'entretien, la dégradation des stèles, l'ancienneté du sépulcre.
En déambulant au cimetière de Ronchamp, Abdelilah Jammi ; adjoint au maire et Jean-Claude Mille ; maire de Ronchamp, en charge du cimétière et de la sécurité repèrent rapidement les tombes concernées. ils en ont comptabilisées 215.