Accusant une perte de 14 millions d'euros, le fabricant de meubles en kit et de meubles de séjour et chambres a demandé au tribunal de commerce de Dijon son placement en redressement judiciaire. Le site de Saint-Loup-sur-Semouse (70) se laisse ainsi six moix pour explorer des sorties de crise.
Les soucis continuent pour la société Parisot SAS. Depuis plusieurs années, l'entreprise de Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône) connaît des "difficultés opérationnelles" selon ses propres dires, l'obligeant à lancer une procédure de sauvegarde en 2012 qui s'est conclue en 2013 par le remboursement sur dix ans de créances antérieures.
Des remboursements qui ont alourdi son fonctionnement. Ajoutons à cela une conjoncture défavorable sur le marché hexagonal. En 2018, le marché du meuble a baissé de 2,7%, en France, et même davantage, 5.2 %, sur le secteur du "meuble meublant" de salle à manger et de chambre, la deuxième spécialité de Parisot.
"Parisot SAS compte mettre à profit la période du redressement judiciaire pour étudier les solutions permettant de construire un projet solide et de maintenir l’emploi, accompagné par son actionnaire, le groupe P3G", conclut le communiqué de la direction. Aucun plan social n’est à l’ordre du jour.