En ce jeudi 14 février, les clients ont commencé à se faire plus nombreux au cours de la matinée dans le dernier sex-shop de l'agglomération dijonnaise. La Saint-Valentin serait-elle l'occasion de faire des cadeaux plus coquins que les traditionnels bouquets de fleurs ?
Un "love-shop" plutôtVirginie, la responsable du magasin Pink Plaisir à Chenôve (Côte-d'Or) revendique plutôt le "love-shop" que le sex-shop. L'espace de vente est situé face à un centre commercial et un magasin de bricolage, autrement dit, implanté de façon claire et explicite dans le paysage commercial.
Et cet aspect "love shop" rassure les clients. Le temps du "sex-shop", situé dans une ruelle sombre, à l'entrée fermée par un rideau de velours, et aux vitrines opaques est révolu.
Maintenant, les choses sont plus claires.
Des vendeuses "conseil"
Nombreux sont les clients qui viennent demander conseil aux vendeuses présentes dans l'espace de vente. Une façon de "casser la glace", cerner les besoins, et, parfois, briser la timidité des clients non habitués.
De plus, les conseils proposés sont un avantage par rapport à la vente sur internet. Virginie, la responsable, précise "sur internet, les gens ne peuvent pas voir les produits, et souvent sont déçus de leur achat. Ici, on peut les orienter et les guider dans ce qu'ils cherchent."
Qui sont les clients ?
A cette question, Viriginie est très claire : "ce sont des gens "lambda" comme vous et moi, juste à la recherche de quelque chose pour pimenter leur vie sexuelle."
Selon elle, il y aurait autant de femmes que d'hommes qui fréquentent le magasin, et que de couples, "de tous les âges" ajoute Viriginie.
Le reportage de François Latour
Intervenants :
- Virginie, responsable du magasin Pink Plaisir