À Touroparc, l'incroyable évasion du pélican gris... qui aime les bords de Saône

L'un des pélicans gris de Touroparc s'est enfui de son enclos à la fin de l'été. Les équipes du parc animalier de Romanèche-Thorins (Saône-et-Loire) essaient depuis de le faire revenir. Sans succès jusqu'à présent.

C'est une affaire dans laquelle Touroparc pourrait bien laisser quelques plumes. Voilà près de deux mois que l'un des pélicans gris du zoo de Romanèche-Thorins, en Saône-et-Loire, s'est évadé de son enclos.

"Il s'est enfui juste avant qu'on ne procède à l'éjointage de ses ailes, c'est-à-dire la taille des plumes sous ses ailes afin qu'il ne puisse plus s'envoler", indique Thomas Gervais, directeur général du parc. L'oiseau n'a toutefois pas été perdu de vue. Il a passé le mois de septembre dans les environs immédiats du parc, où des étangs lui permettent de se nourrir. 

L'espoir d'un retour avec l'arrivée du froid

Les équipes du parc ont bien tenté d'appâter le fugitif, notamment avec son congénère qui est resté, lui, bien sagement dans son enclos. Mais tous leurs essais restent pour l'heure infructueux. Et les pélicans étant des oiseaux très stressés de nature, impossible de tenter d'attraper l'évadé.

Si on essaie de l'attraper, c'est terminé : on ne le reverra plus jamais.

Thomas Gervais, directeur général de Touroparc

Reste une seule solution : attendre. "On n'a pas vraiment d'autre solution", concède Thomas Gervais. "Il reste dans le coin, même s'il explore un peu plus loin depuis le début du mois d'octobre. Soit il attend un coup de froid pour revenir, soit au contraire ça va le faire partir, et on ne le reverra plus."

Faire venir un nouveau pélican ? "Le choix est difficile"

Le parc se voit malgré tout contraint d'envisager la venue d'un nouveau spécimen, dans l'hypothèse où le fuyard choisirait de ne pas revenir dans son enclos. "S'il ne revient pas, ça ne remet pas en cause la présence de son congénère. Mais puisque celui-ci sera seul, il lui faudra un autre camarade", explique Thomas Gervais. "Le choix est difficile, parce que si on fait ça, ça veut dire qu'on ne pourra pas récupérer l'ancien pélican."

Vivre à trois, d'autant qu'ils seraient trois mâles, ça risque d'être compliqué.

Thomas Gervais, directeur général de Touroparc

En attendant, le parc enjoint tous ceux qui aperçoivent le pélican à ne pas essayer de l'attraper. Si c'est votre cas, vous pouvez contacter les équipes à ce numéro de téléphone : 03 85 35 51 53.