De plus en plus de médecins généraliste partent à la retraite sans être remplacés. Résultat : certaines zones rurales souffrent de pénurie médicale. Depuis quelques années, des mesures sont donc prises pour attirer de jeunes médecins. Exemple à Saint-Léger-sur-Dheune en Saône-et-Loire.
Communes recherchent médecins. Le diagnostic n'est pas nouveau mais les remèdes miracles n'ont toujours pas été trouvés, et la fièvre monte dans les campagnes. Dns certaines communes, ce sont les médecins qui manquent car de plus en plus de généralistes partent à la retraite sans être remplacés. Résultat, certaines zones rurales souffrent de pénurie médicale. Depuis quelques années, des mesures sont donc prises pour attirer les jeunes praticiens.Dans la maison médicale de Givry en Saône-et-Loire, il faut gérer entre 500 et 800 appels chaque jour. Plusieurs médecins dans les villages alentours sont partis à la retraite en même temps et n'ont pas été remplacés. Cinq médecins généralistes travaillent ici mais cela ne suffit pas pour répondre à la demande. Ils sont bien souvent débordés.
Une solution : le contrat d'engagement de service public
Pour attirer de nouveaux médecins dans des zones géographiques délaissées, l'Etat a mis en place il y a 8 ans un contrat d'engagement de service public. Pendant ses études, le futur praticien perçoit une allocation de 1 200 euros brut par mois. En contrepartie, il s'engage à travailler dans une commune touchée par le manque de médecin généraliste.
Depuis 2010, 69 contrats d'engagement de service public ont été signés en Bourgogne. De futurs médecins qui s'installeront à leur tour dans zones où l'offre médicale n'est pas suffisante.
Voir le reportage de Marie Jolly et Anthony Borlot avec, :
- Fabienne Blanchard Secrétaire médicale
- Dr Christine Monniello Médecin généraliste
- Dr Camille Breuillot Médecin généraliste
certaines zones rurales souffrent de pénurie médicale. Depuis quelques années, des mesures sont donc prises pour attirer de jeunes médecins.