C'est un rendez-vous qu'ils ont obtenu à l'issue d'une manifestation à Paris le 11 juillet dernier : des parlementaires de Saône-et-Loire ont été reçus vendredi 28 juillet au ministère de la Santé, pour défendre le dossier de l'angioplastie à l'hôpital de Chalon.

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Les députés Raphaël Gauvain (LREM), Rémy Rebeyrotte (LREM) et les sénateurs Marie Mercier (LR), Jean-Paul Emorine (LR), Jérôme Durain (PS) ont été reçus le 28 juillet 2017 par Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, pour défendre le dossier de l'implantation d'un service d'angioplastie à l'hôpital de Chalon-sur-Saône.

Selon eux, l'établissement a besoin d’un service de coronarographie et d’angioplastie. Mais l'Agence Régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté s'y oppose, estimant que l'organisation régionale actuelle est conforme aux recommandations. 

Les avancées obtenues lors de l'entretien
Les 5 parlementaires reçus au Ministère de la Santé ont pu faire part de leur inquiétude à Madame Agnès BUZYN sur le dossier de l'angioplastie-coronarographie du centre hospitalier de Chalon-sur-Saône.
La Ministre s'est engagée sur un certain nombre de points :
- souhait de préserver l'attractivité de l'hôpital de Chalon-sur-Saône dans le Groupement Hospitalier de Territoire, au bénéfice des 350000 habitants du nord Saône-et-Loire,
- désignation d'un consultant indépendant pour évaluer la nécessité de l'angiographie à Chalon-sur-Saône
- demande au Directeur Régional de l'ARS (Agence Régionale de Santé) de relancer la concertation entre les professionnels
- réunion dans les meilleurs délais entre le directeur de l'ARS et les parlementaires concernés.

Les médecins avaient tiré la sonnette d'alarme
Les élus se sont appuyé sur les arguments de la communauté médicale, qui explique que la situation actuelle n'est pas satisfaisante : "la population du Nord Saône-et-Loire qui comprend 350 000 habitants, ne bénéficie d’aucune autorisation de coronarographie, alors que sa population est plus importante que celle de la Nièvre et de l’Yonne chacune dotée d’une autorisation. En revanche la Côte d’Or, moins peuplée que la Saône-et-Loire, bénéficie de 2 centres de coronarographie avec chacun 2 salles d’examens et 2 permanences des soins dans la même ville."

Une pétition a recueilli 14 000 signatures et une  lettre ouverte a été envoyée le 13 juin 2017 à la ministre.

 

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