Même si c’est la 33 eme édition du festival Chalon dans la rue, pour certains c’est la première. Techniciens, festivaliers, commerçants… nous sommes allés à leur rencontre pour qu’ils partagent avec nous leurs premières impressions.
♦ Cédric, directeur technique du festival
Pour Cédric, c’est son premier Chalon dans la rue. Il n’y a encore jamais travaillé et n’y a pas assisté en tant que festivalier.
Il a été recruté par le festival et son rôle est d’assurer la direction technique du festival.
Mais pour autant ce n’est pas un novice. Cela fait plus de 10 ans qu’il pilote des projets dans l’espace public, comme des festivals de musique actuelle, plutôt dans l’ouest du pays en région parisienne et en Bretagne.
Un festival ce n’est pas uniquement que des artistes qui proposent des spectacles aux spectateurs. C’est aussi toute une infrastructure, parfois lourde et complexe. C’est là qu’intervient Cédric et son travail est de faire en sorte que le festival se déroule correctement. Pour cela il recrute et dirige l’ensemble des équipes techniques qui doivent assurer la mise en œuvre l’ensemble des spectacles.
Tout cela en coordination avec les acteurs de la prévention des risques : premiers secours, pompiers, assistance à la personne…
Le talkie-walkie dans la poche, Cédric n’hésite pas à enfourcher sa trottinette pour aller voir si tout se passe bien. Et quand il le faut, sur le parcours, il rajoute une barrière pour dissuader les automobilistes de s’engager dans les rues réservées au festival.
Un travail où il doit gérer une densité d’information colossale mais qu’il trouve passionnant…
♦ Valérie, festivalière
Valérie vient d’Angoulême et c’est son premier festival Chalon dans la rue. Mais pour une première elle bénéficie d’un atout précieux. Sa fille Betty vit désormais à Chalon-sur-Saône et elle a longtemps été bénévole sur le festival. Même si aujourd’hui elle ne l’est plus, pour elle guider les festivaliers, et établir un programme en fonction des préférences des uns et des autres est un jeu d’enfant.
Avec Valérie qui aime particulièrement les arts du cirque, elles ont établi le programme de la journée en tenant compte aussi des fortes chaleurs annoncées. Elles se sont plongées dans le programme du festival en se laissant inspirées par les photos et les résumés.
Aujourd’hui, pas plus de trois spectacles, puis un break aux heures les plus chaudes et à nouveau un spectacle dans la soirée, mais elles ne savent pas encore lequel.
Le premier spectacle de la journée c’est Banc de sable de la compagnie "126 KG", c’est là que nous l’avons rencontrée prête à affronter les fortes chaleurs annoncées pour la journée, un chapeau en paille sur la tête et un éventail et une bouteille d’eau dans son sac.
A peine commencé, Valérie est déjà séduite par l’ambiance du festival Chalon dans la rue. Elle a beaucoup aimé la chaîne humaine des porteurs d’eau qui a ouvert cette 33e édition. Et elle qui est une habituée du festival de BD d’Angoulême, trouve que Chalon dans la rue est plus coloré, plus festif et surtout plus convivial. Les festivaliers se parlent, échanges leurs impressions se donnent des tuyaux.
Valérie reste jusqu’à dimanche, jour de clôture du festival. D’ici là elle aura certainement l’occasion de faire d’autres belles découvertes.
♦ Leslie, commerçante
Pour Leslie , c’est son premier chalon dans la rue en tant que commerçante. Elle a ouvert un magasin "concept store" dans une des rues piétonne du centre-ville, un endroit stratégique pendant Chalon dans la rue. De nombreux petits spectacles ont lieu dans cette rue attirant de nombreux passants.
Le concept de son magasin, Leslie l’a imaginé autour de son métier d’origine, architecte d’intérieur. Elle y a donc installé son bureau, vend des objets de décoration, des vêtements, des chaussures. Depuis peu, on y trouve aussi deux salons de thé. Un à l’intérieur du magasin et l’autre installé à l’extérieur qui propose aussi des glaces délicieuses. Et ça marche ! Les salons de thé sont un véritable moteur pour le magasin qui sans cela n’aurait probablement pas eu autant de succès.
Pendant le festival le nombre de sandwichs vendu a été multiplié par dix. Tout le monde est sur le pied de guerre de 9 heures à 20 heures, même ses enfants ont dû mettre la main à la pâte.