Le centre Mardor est un établissement de la Croix-Rouge. Une réunion publique s'est tenue le 9 novembre 2015, salle du Prieuré à Couches, en Saône-et-Loire, au sujet de l'avenir de ce centre de rééducation.
Le projet de délocalisation totale des services du centre de rééducation Mardor fait débat. Ce projet prévoit en effet le déménagement de tous les services du centre Mardor, dans une nouvelle structure à construire sur un terrain appartenant à la Croix-Rouge Française situé à Chalon-sur-Saône.
Longtemps il a été question d'un déménagement partiel : certains services spécialisés auraient ainsi été délocalisés ( notamment la cardiologie et la pneumologie), tandis que d'autres (orthopédie, neurologie) seraient restés en place. Mais le projet de restructuration finalement retenu par la Croix-Rouge est le plus radical : le transfert complet des activités à Chalon.
- Hélène Melquiot, neuro-psychologue, présidente de "Mardor, un site à promouvoir"
- Philippe Baumel, député PS de Saône-et-Loire
- Didier Jaffre, directeur adjoint de l'ARS Bourgogne
Le centre Mardor est appelé à une reconversion. Il pourrait devenir un "village répit famille" soutenu par l'Etat dans le cadre de la loi d’adaptation de la société au handicap; une maison médico-sociale pour accueillir les personnes dépendantes et leurs aidants.
Le centre Mardor emploie 170 personnes. Une association s'est créée, elle considère que ce projet est un aberration économique et sanitaire. Sur sa page Facebook "association Mardor : un site à promouvoir", elle dénonce le coût des opérations et l'appauvrissement de l'offre de soins de suite et de réadaptation.
Une pétition a été lancée sur internet. Également sur papier avec déjà près de 2000 signatures recueillies. Cette pétition sera envoyée au ministre de la Santé Marisol Touraine et au préfet d'ici la fin de l'année.La question de l’aménagement du territoire et la question de l’évolution de l’offre de soin sera centrale. La solution village répit famille répond à un besoin d’offre médico-sociale pour les aidants en particulier et contribuera en partie au maintien de l’activité économique du Couchois. Cependant cette reconversion laisse la question de l’offre de SSR (soin de suite et réadaptation) entière de même que celle des dépenses publiques directes ou indirectes liées à l’abandon du site pour cette activité SSR et sa reconversion…