#studio3 : avec Gamin, la chanson française a un nouveau rejeton

Biberonné par Brel, Brassens, Ferré puis bousculé par Noir Désir et Saez, Gamin fait entendre sa voix dans la galaxie de la chanson française depuis la sortie d'un premier album "L'envol" en octobre 2020. Derrière ce pseudonyme, il y a Quentin Gandrot, un jeune Dijonnais de 27 ans.

"Le propos numéro 1 de Gamin, ce sont les textes en français. Je viens de la chanson française." Quand vous parlez de sa musique avec Quentin Gandrot, le ton est très vite donné. Ce natif de Dijon, qui poursuit actuellement ses études au Conservatoire de Chalon, donne un place prépondérante à l'écriture, aux mots "qu'il aime tailler au couteau".

Pas de gras, pas de superflu... seulement l'ambition d'une poésie tantôt lumineuse, tantôt rageuse. "Un artiste se doit de refléter son époque et de dénoncer des choses", affirme Quentin Gandrot qui n'hésite pas à étriller notre société. Nos vie confinées lui ont déjà inspiré deux titres en forme de brûlots.

Quentin Gandrot a initié ce projet musical il y a trois ans. Il écrivait et composait seul avec sa guitare et son ordinateur.

Mais un besoin "de plus d'humanité" et l'envie de nouveaux arrangements l'ont poussé à s'acoquiner à d'autres musiciens, des amis de plus ou moins longue date.

Gamin s'est créé sa bande avec Vincent Pancaldi à la basse, Corentin Marchetto à la guitare et Melvin Robert à la batterie.

Autre particularité, la voix de Quentin. Son timbre et son phrasé ne sont pas sans rappeler ceux de Damien Saez. "On me compare parfois aussi à Bertrand Cantat."

Ces artistes ont marqué les années lycée de Quentin Gandrot, lui, qui a été bercé, enfant, par Brel, Brassens et Ferré. Des influcences qui pourraient être écrasantes ! "A moi de trouver ma singularité dans tout ça", reconnaît ce Gamin qui, comme tous les Gavroche, n'a pas froid aux yeux.

 

▶ Découvrez d'autres artistes sur le plateau d'#studio3

 

#studio3 a été réalisé par les équipes de France 3 Bourgogne:

Mise en images : Patrick Genevois

Son : Nicolas Tupinier et Gilles Parnalland avec le concours de Matis Reynaud

Lumières : Jean Picard

Cadreurs : Jean-Philippe Beulaygue, Alain Tixier et Florian Thibert

Technicien vidéo : Cyrille Fouquin

Scripte : Anne Bruynooghe

Montage : Cécile Réveillaud

Chargé de production : Pascal Montégut


Cadre technique : Alexandre Lacroix

Journaliste : Maryline Barate

Merci à La Vapeur d'avoir accueilli cette captation.

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