​​​​​​​Coronavirus COVID-19 : des centaines de contraventions dressées pour non-respect des consignes de sécurité

Les Français sont appelés à rester chez eux pour tenter de freiner l’épidémie de COVID-19 qui a déjà fait 562 morts. Mais, de nombreuses personnes ont été verbalisées pour non-respect du confinement. C’est le cas en Saône-et-Loire, où un contrevenant a même été placé en garde à vue.

Après la pédagogie, les sanctions 

Depuis le mardi 17 mars 2020, on ne peut sortir de chez soi que pour des raisons très précises : il faut être obligé d’aller sur son lieu de travail, sortir pour acheter à manger, pour raisons de santé, pour "motif familial impérieux", pour "porter assistance aux personnes vulnérables", pour faire un peu d’activité physique ou promener ses animaux à proximité du domicile.

Pour circuler, il faut avoir sur soi une attestation officielle précisant le motif du déplacement, sous peine de devoir payer une amende de 135 euros.

Mais, de nombreuses personnes ne respectent pas ces mesures de confinement ou les gestes barrière qui ont pour but de limiter les risques de contamination. C’est pourquoi, après la pédagogie, les autorités ont décidé de se montrer plus fermes.

 
 

Déjà 650 contraventions dressées en Saône-et-Loire 


Ainsi, dans la seule journée du samedi 21 mars, policiers et gendarmes ont verbalisé près de 200 personnes qui ne se conformaient pas aux obligations, indique la préfecture de Saône-et-Loire. Au total, près de 650 contraventions d’un montant unitaire de 135 euros ont été dressées dans le département depuis le 17 mars.

Une personne particulièrement récalcitrante au respect des consignes de sécurité a même été placée en garde à vue à Chalon-sur-Saône pour "mise en danger de la vie d'autrui". 
Cette personne avait été contrôlée à plusieurs reprises en train de circuler sans attestation de déplacement. Elle a été interpellée et placée en garde à vue en application de l’article 223-1 du Code pénal, c’est-à-dire pour "le fait d'exposer directement autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente par la violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement". Cette infraction est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.

 

Des commerces alimentaires pourraient être fermés


A noter que "deux personnes qui ont outragé et menacé les policiers lors d’un contrôle vendredi matin à Mâcon, ont été condamnées en comparution immédiate par le tribunal judiciaire de Mâcon à 3 et 4 mois de prison avec sursis".

Les contrôles vont se renforcer, prévient la préfecture de Saône-et-Loire et "des commerces alimentaires devant lesquels stationneraient régulièrement plusieurs personnes malgré les consignes pourraient être prochainement fermés", prévient-elle.

Partout en France, des mesures strictes sont mises en place s'assurer que le confinement est respecté, car c'est le seul moyen d'enrayer l'épidémie de COVID-19. Dans la Nièvre, par exemple, les forces de l'ordre utilisent un drone pour surveiller les endroits où il pourrait y avoir des rassemblements. 
 
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