Au lendemain de la publication des premiers résultats de l'enquête d'Areva sur les soupçons de falsifications de dossiers, les syndicats réagissent. Partagés entre un sentiment de payer les erreurs du passé et les inquiétudes pour l'avenir.
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Depuis deux mois, le site d'Areva du Creusot est dans la tourmente. L'annonce de soupçons de falsifications de dossiers qui pourraient être à l'origine de pièces défectueuses pèse sur le site de Saône-et Loire.
Hier, la direction AREVA s'est voulu rassurante, mais les salariés regrettent de payer aujourd'hui des erreurs commises pour la plupart dans les années 90. Les syndicats insistent sur la compétence des salariés et leur intégrité avec comme prinipale préoccupation : maintenir l'emploi.
L'objectif de sûreté renforcée affiché par la direction paraît contradictoire aux organisations salariales. Un plan de départ volontaire prévu en octobre prochain prévoit 71 suppression de postes sur les 270 que compte le site actuellement. Comment faire mieux avec moins ? c'est le paradoxe que soulignent les syndicats.
L'Autorité de sureté nucléaire a toujours des doutes sur les falsifications de dossiers qui auraient pu avoir comme conséquence des défauts de fabrications sur des pièces de réacteurs nucléaires. Pour la direction du groupe, "ces anomalies détectées dans le contrôle des fabrications à l'usine du Creusot en Saône-et-Loire ne remettent pas en cause l'intégrité des composants nucléaires forgés sur le site".