Une centaine de policiers est intervenue mardi 8 octobre au Creusot dans le quartier du Tennis pour une affaire de trafic de drogue. Sept interpellations ont eu lieu. Deux personnes ont déjà été mises en examen ce jeudi, en attendant la présentation des cinq autres suspects.
Une opération de police d’envergure a eu lieu ce mardi 8 octobre au Creusot (Saône-et-Loire) dans le quartier du Tennis. Débutée aux alentours de 6 heures, elle a duré près de 3 heures.
Une centaine de policiers, mais aussi des gendarmes et des hommes du Raid ont été mobilisés. L’opération a été menée conjointement entre le commissariat du Creusot et la direction interrégionale de la police judiciaire de Dijon.
Elle intervient "après des mois d'investigation, notamment pour localiser les intéressés", a précisé le procureur de la République de Chalon-sur-Saône, Damien Savarzeix. D’autres interventions ont eu lieu simultanément, notamment en région parisienne.
Sept interpellations
Sept personnes ont été interpellées : cinq au Creusot, dont l'une est originaire d'Île-de-France, et deux en banlieue parisienne. Parmi elles, une personne considérée comme la "tête de réseau", selon le procureur.Mercredi soir, une femme, compagne de l'un des auteurs, a été mise en examen pour acquisition, transport et détention de stupéfiants et placée en détention dans un établissement pour mineurs. Un Creusotin a été présenté à un juge d'instruction et mis en examen ce jeudi matin pour les mêmes faits.
Deux autres personnes, parmi les principaux suspects, sont entendus ce jeudi après-midi. Les trois derniers devraient être présentés vendredi.
Des bandes extérieures venaient faire leur trafic
Ces derniers mois, le quartier du Tennis a connu plusieurs règlements de compte sur fond de trafic de stupéfiants. "Il y a eu un phénomène de trafic qui s'est déplacé des grandes villes vers Le Creusot, comme dans d'autres villes. C'est un phénomène national. Depuis plusieurs mois, il y avait des bandes venant de Paris, de Lyon et d'ailleurs qui faisaient leur trafic ici. Parce qu'on est dans des villes plutôt tranquilles, donc c'est mieux pour travailler", nous a indiqué le maire PS du Creusot, David Marti.
Pour l'instant, la direction de la police judiciaire à Dijon ne fait pas de commentaires. Les autorités judiciaires devraient s’exprimer sur le sujet en fin de journée.