Nucléaire : pourquoi le redémarrage de Fessenheim 2 est-il repoussé à fin juillet ?

Fessenheim 2 est à l’arrêt depuis plusieurs mois en raison d'une anomalie décelée suite à un audit mené sur le site Areva au Creusot, en Saône-et-Loire. Le redémarrage du réacteur, qui était prévu fin mars, vient d’être repoussé de quatre mois.

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Où en est l'enquête sur les anomalies du site Areva au Creusot ?


Le réacteur n°2 de Fessenheim (Haut-Rhin) est arrêté depuis mi-juin 2016 en raison d'un défaut sur un générateur de vapeur. Son redémarrage est repoussé de quatre mois à fin juillet pour permettre la poursuite de l'instruction technique, a indiqué EDF vendredi 3 mars 2017.

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a soumis à EDF des questions complémentaires dans le cadre de l'instruction destinée à démontrer la sûreté du réacteur.
Conséquence : "La préparation des éléments de réponse et leur instruction par l'autorité de sûreté nous conduisent à envisager le redémarrage de l'unité n°2 de Fessenheim au 31 juillet", a indiqué un porte-parole de l'électricien public à l'AFP. La remise en service était jusqu'ici fixée à fin mars.

"Cette date est susceptible d'évoluer", a poursuivi le porte-parole, en précisant que "les analyses consistent surtout à réaliser des calculs très poussés en prenant en compte les propriétés de matériaux et divers scenarii de fonctionnement".
"Nous sommes confiants dans notre capacité à apporter la démonstration nécessaire au redémarrage de l'unité de production n°2", a-t-il assuré.

Fessenheim 2 a été stoppé en raison d'une anomalie sur la virole basse d'un générateur de vapeur, décelée à la suite d'un audit mené à la forge du groupe nucléaire Areva au Creusot, en Saône-et-Loire. En effet, des irrégularités ont été constatées dans des dossiers de suivi de fabrication de grands composants nucléaires.


Combien de réacteurs sont déconnectés du réseau ?

Au total, 11 réacteurs sur les 58 que compte la France sont déconnectés du réseau vendredi 3 mars 2017, dont 4 pour des périodes prolongées.

Outre Fessenheim 2, le réacteur 5 de la centrale de Gravelines (Nord) est également affecté par les anomalies du Creusot et arrêté jusqu'à fin juin.

Paluel 2 (Seine-Maritime) est arrêté jusqu'à fin novembre à la suite de la chute d'un générateur de vapeur en mars lors d'une opération de maintenance. Bugey 5 (Ain), stoppé fin août 2015 en raison d'un défaut d'étanchéité de l'enceinte de confinement, restera hors service jusqu'à fin mai.

Par ailleurs, Flamanville 1 (Manche) ne redémarrera pas avant fin mars à la suite d'un départ d'incendie dans une zone non nucléaire début février.
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