Un homme de 20 ans a blessé trois personnes et tué un piéton de 22 ans au volant de son véhicule à la sortie d'une discothèque de Mâcon dans la nuit de jeudi à vendredi. Ce samedi 14 août, le parquet de Saône-et-Loire l'a mis en examen, tout comme le passager qui était présent dans la voiture.
Le conducteur et le passager de la voiture qui a blessé légèrement trois personnes et tué un piéton à la sortie du Club 400, une discothèque de Mâcon (Saône-et-Loire) dans la nuit de jeudi à vendredi, ont été mis en examen pour "meurtre" par le pôle d'instruction de Chalon-sur-Saône ce samedi 14 août selon le Journal de Saône-et-Loire. L'acte pourrait être volontaire.
Le rappel des faits
Pour rappel, un jeune homme de 20 ans sous l’emprise de l’alcool et très énervé a pris intentionnellement le volant et roulé à vive allure à la sortie de la boîte de nuit, aux alentours de 3h30 dans la soirée du jeudi 12 au vendredi 13 août. Selon les témoins interrogés, le suspect présumé est un habitué des lieux.
Il a d’abord percuté deux piétons à la sortie du parking du 400 Beach, les blessant sans gravité, avant de revenir en arrière et de faucher cette fois-ci grièvement un jeune homme de 22 ans. Cet habitant de Feillens (Ain) sera dans un premier temps réanimé par les sapeurs-pompiers, avant de décéder plus tard dans la nuit, au centre hospitalier de Mâcon suite à un arrêt cardiaque.
Le chauffard finira sa course dans une voiture où dormait un homme, faisant un dernier blessé léger. Toutes les victimes sont des hommes âgés de 20 à 30 ans.
Un acte volontaire
Suite à ce drame, les agents du commissariat de police de Mâcon avaient placé en garde à vue le conducteur âgé de 20 ans et son passager pour "homicide volontaire". Les forces de l’ordre estimaient en effet que l’acte était volontaire.
Ce samedi 14 août, l’enquête a été confiée au pôle d'instruction de Chalon-sur-Saône. Les deux suspects présumés ont alors été mis en examen pour "meurtre" par le juge d’instruction qui les a interrogés.
L’enquête doit désormais déterminer les raisons pour lesquelles les deux hommes âgés d’une vingtaine d’années ont commis ce geste.