La rentrée scolaire approche à grands pas, mais les élèves de l'école Jean-Zay à Macon vont devoir changer d'établissement. Ce dernier a été incendié pendant les violences urbaines, et des traces d'amiante ont été relevées.
"C'est dramatique." Jean-Patrick Courtois, le maire de Mâcon, ne cache pas sa frustration lorsqu'il aborde la situation de l'école Jean-Zay. Dans la nuit du 29 au 30 juin, pendant les violences à la suite de la mort de Nahel, l'école maternelle Jean Zay, dans le nord de la ville, a en effet été prise pour cible par des émeutiers.
Une voiture a été projetée contre le bâtiment puis incendiée, au même titre que les locaux. Les flammes ont ravagé une salle de classe et endommagé d'autres parties de l'école.
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Les travaux sont importants et elle ne pourra rouvrir pour la rentrée scolaire du mois de septembre. Aujourd'hui encore, la restauration n'a pas encore commencé. La raison ? L'incendie a révélé des traces d'amiante.
"On ne peut pas prendre le risque d'avoir des enfants à l'école et de faire les travaux à côté." La mairie cherche une entreprise de désamiantage et cela risque de prendre du temps. Aujourd'hui, Jean-Patrick Courtois ne sait pas quand l'école pourra ouvrir à nouveau ses portes.
Les élèves répartis dans d'autres écoles
Mais qu'en est-il des élèves ? En juin, les élèves ont été relocalisés en urgence. 100 écoliers étaient scolarisés à l'école Jean Zay. La solution a été trouvée sur la commune voisine d'Hurigny : un centre de loisirs qui, à l'approche des vacances, a accueilli les enfants.
Mais avec la rentrée scolaire qui arrive, la Ville devait trouver une autre solution. Les élèves vont par conséquent être placés dans plusieurs établissements scolaires de la ville. "Nous avons envoyé une lettre aux parents. Nous devons voir avec eux pour la question du transport", explique le maire de Chalon-sur-Saône.