Meurtre d'Emma à Clessé : Ses parents ne souhaitent "à personne de perdre son enfant dans une telle violence"

Un an et demi après le meurtre d'Emma, 13 ans, à Clessé (Saône-et-Loire), le jugement est attendu ce mercredi au procès du meurtrier présumé. Les parents d'Emma sont revenus sur le procès, et la douloureuse période qu'ils traversent.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ce 20 septembre marque le troisième et dernier jour du procès autour du meurtre d'Emma, au tribunal pour enfants de Mâcon. Une journée où le jugement est attendu contre Joris, 14 ans au moment des faits, accusé d'avoir poignardé l'adolescente de 13 ans.

Présents au procès, les parents d'Emma se sont confiés au micro de France 3 Bourgogne.

Comment vivez-vous ce procès ?

Pascal et Nathalie : Très difficilement. Lundi, on a eu le résumé des faits et tous les détails de ce qui s’est passé le 9 juin, c’était très difficile. On attendait ce procès pour que ce soit une étape pour nous. On espère que justice soit faite mais ça ne ramènera jamais votre fille.

On n'avait pas connaissance des soucis de ce jeune homme. Pas du tout, on nous a parlés de lui, pour moi c'était un copain de classe et une amourette. Notre fille n'avait pas évoqué ses soucis.

Qu'attendez-vous du verdict ?

Pascal et Nathalie : On attend qu'il soit incarcéré un moment pour qu'il ne puisse pas récidiver. On a entendu parler de la dangerosité de la personne, on ne veut pas que des parents comme nous revivent la même chose.

Cela, on ne le souhaite à personne : perdre son enfant dans de telles conditions, dans une telle violence, et surtout par une personne qui n’en a rien à faire. 

► À LIRE AUSSI : Meurtre d'Emma à Clessé : "le collège connaissait la personnalité de l'accusé et sa relation avec la victime"

C'est ça qui vous consterne, que l'accusé n'ait pas d’empathie ?

Pascal et Nathalie : Il n’y a aucune empathie, alors qu’Emma c'était l’inverse. C’était l’opposé complet. Elle était joyeuse, elle aimait tout le monde, tout le monde l'appréciait, elle est tombée sur un individu qu’elle voulait aider en plus.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information