L'ancien ministre et élu de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2017 ce week-end à Frangy-en-Bresse. Il dira le 15 décembre 2016 s'il se soumet ou non à la primaire organisée par le PS, une fois que tous les candidats se seront déclarés.
Arnaud Montebourg était interrogé sur l’antenne de RMC/BFMTV mardi 23 août 2016. Il a rappelé qu’il avait été "l'un des inventeurs, des promoteurs" de la primaire de 2011 et il a estimé qu'il s'agissait de "l'airbag anti-21 avril pour la famille à laquelle je me rattache, qui est la gauche".
L’ex président du département de Saône-et-Loire demande "les conditions de 2011"
"S'il y a des règles dans la primaire, je ne les sélectionne pas, je les prends toutes", a-t-il assuré. "Nous demandons les mêmes conditions que 2011 : 10 000 bureaux de vote, une neutralité du Parti socialiste qui n'a pas à se prononcer pour tel candidat ou tel autre mais qui organise le débat. C'est tout ce qu'on demande", a déclaré Arnaud Montebourg."Ca fait partie de ma décision... Qui sera candidat à la primaire ? La décision, on la prend le 15 décembre dernier délai puisque c'est le 15 décembre la clôture des déclarations de candidature", a-t-il affirmé, laissant entendre que la présence ou non de François Hollande - qui doit se déclarer précisément en décembre – dans la course jouerait un rôle dans sa décision.
Je suis candidat à l'élection présidentielle de 2017 #Frangy pic.twitter.com/YwmhaxNU4l
— Arnaud Montebourg (@montebourg) 21 août 2016
Arnaud Montebourg est-il un candidat crédible à la présidentielle ?
Interrogé sur sa crédibilité comme candidat à la présidentielle, l’ancien député bourguignon a répondu : "C'est le temps qui le dira, j'ai accumulé un certain nombre d'expériences, dans la vie publique, dans le secteur privé où je me suis remis à travailler, d'ailleurs je suis un candidat qui n'a pas de mandat".Il s'est décrit comme "entrepreneur, c'est comme ça que ça s'appelle, travaillant dans le secteur privé, puisque je n'ai pas d'autres ressources".
Arnaud Montebourg a également répété qu’il souhaitait que François Hollande ne soit pas candidat à sa succession.
"Je pense que le moment est venu d'assurer le renouvellement des projets, des hommes, des femmes et de le faire maintenant sinon, nous risquons un 21 avril puissance 20". "Je pense qu'il est possible de battre Nicolas Sarkozy mais on ne peut pas battre Nicolas Sarkozy avec la faiblesse qui est issue d'un bilan quinquennal aussi négatif", a-t-il critiqué.