Depuis quelques années, les chevaux de trait sont de retour dans les vignes. Un travail de la terre plus respectueux de l'environnement et qui valorise les sols. En Saône-et-Loire, les vignerons font de plus en plus appel à un couple qui s'est spécialisé dans le labour à l'ancienne.
Dans les années 50, les tracteurs ont remplacé les chevaux dans les terres. Mais depuis quelques années, ils sont de retour dans les vignobles.
Plus respectueux de l'environnement
Le labour à l'ancienne revient au goût du jour. Cette technique est beaucoup plus douce et précise pour le travail de la vigne.Elle est donc de plus en plus utilisée dans des parcelles où les ceps sont anciens ou fragiles. Le cheval de trait permet de désherber les pieds un par un et d'éviter l'utilisation des pesticides.
Pérennise et valorise le terroir
L'animal peut également passer dans les rangs à accès délicat, sur les pentes et les terrasses, sans faire de dégât, préservant la qualité du sol et en évitant un tassement trop important. Cette méthode permet de pérenniser et de valoriser les terroirs.En Saône-et-Loire, un couple de meneurs de chevaux comtois est de plus en plus sollicité par les viticulteurs pour intervenir sur leurs parcelles. Caroline et Thibaut ont commencé à relancer cette technique il y a maintenant 3 ans.
Reportage à Cruzille en Saône-et-Loire de Damien Boutillet et Romy Ho-A-Chuck avec :
- Caroline Guillermont, meneuse de chevaux de trait
- Thibaut Pariset, meneur de chevaux de trait
- Julien Guillot, viticulteur domaine du Maynes