Les filles du Givry Starlett Club ont décroché le pompon ! Elles représentaient la France pour cette épreuve lors des championnats du monde, ce samedi 30 juillet aux Pays-Bas. Elles sont rentrées le 1er août 2022 à Givry avec la coupe de la première place.
"On est encore sur notre petit nuage", racontent Andréa et Élise, membres du Givry Starlett Club (GSC). C'est inédit dans l'histoire française du pompon, épreuve artistique et sportive consistant à performer sur un thème choisi. Après un championnat mondial en Italie où elles ont obtenu le bronze en 2015, puis l'argent en Norvège en 2018, le 30 juillet 2022, les 47 membres de l'équipe ont décroché l'or à Eindhoven aux Pays-Bas.
Ce sont des entraînements intensifs et de nombreux sacrifices qui ont été ainsi récompensés pour le GSC. "Cela en valait la peine", ajoute Sylvie Coulon, maman d'Andréa et Elise et membre de l'association.
Une préparation d'une année
Cette victoire est le fruit d'un travail de longue haleine. Les entraînements sont réguliers : tous les week-ends, même pendant les vacances, puis quelques heures dans la semaine. "On n'est parfois pas parti en vacances et on n'a pas pu aller à certaines soirées", ajoute Andréa.
"Ces sacrifices sont aussi d'ordre financier", explique Dominique Coulon, le père d'Andréa et d'Élise, mais aussi responsable des relations publiques au sein de l'association. "C'est un budget de 3 000 euros par an pour nous quatre. Avec les déplacements en France, mais aussi à l'étranger, les dépenses montent vite", témoigne-t-il.
Mais le travail porte ses fruits. Les 47 athlètes du club obtiennent pour la première fois le titre de championnes du monde. Une année fructueuse souligne Sylvie Coulon : "Dans la même année, elles auront gagné l'or pour le championnat régional, national et européen !" C'est un grand chelem pour l'équipe de Grivy, en Saône-et-Loire.
Une performance avec un message fort
À chaque compétition, les équipes doivent proposer un thème. Cette année, les chorégraphes, Vanessa Aouini et Frédéric Sabatini, ont choisi un sujet fort : l'esclavagisme. Ils ont voulu faire passer un message d'espoir et de paix. "On a déjà pas mal fait des thèmes festifs, on voulait donc en faire un plus intense et d'actualité", souligne Vanessa Aouini.
Un thème qui a touché le jury, d'autant que les athlètes ont presque fait un sans-faute ! "Elles n'ont reçu que 0,5 point de pénalité, ce qui est très peu", soulève Sylvie Coulon. Un exploit mondial.