En Saône-et-Loire, ces dernières années, la situation s'est nettement améliorée sur le front de la pollution des cours d'eau liée aux vendanges. La multiplication de stations de lavage à disposition des vignerons explique le renouveau de certains ruisseaux.
En cette période de vendanges, les rivières et les ruisseaux sont particulièrement surveillés par les gardes-pêche. Il y a quelques années, certains cours d'eau de Saône-et-Loire étaient totalement pollués par les rejets viticoles. L'aspect et l'odeur étaient repoussants. La faune avait déserté.
Des aires de lavages plus nombreuses
Mais la situation s'est améliorée ces dernières années grâce aux aires de lavage pour matériel viti-vinicole qui se sont multipliées dans le département. La première station collective était inaugurée en 2003 à Péronne. Depuis, il en a été installé 13 à disposition de 320 viticulteurs. Sans compter les aires individuelles installées sur les domaines. Conséquence, 93% des effluents liés aux chais et aux machines à vendanger sont traités dans ces équipements, selon une étude réalisée par la chambre d'agriculture à l'été 2014.Des cours d'eau qui revivent
Selon la Fédération de pêche, aujourd'hui, à peine moins de 2 % des ruisseaux et des rivières sont contaminées par les vendanges. Il y a cinq ans, cette pollution concernait encore 10 % des cours d'eau.Progresser sur les déchets phytosanitaires
Les viticulteurs de Saône-et-Loire ont aussi fait des efforts sur les effluents phytosanitaires. La chambre d'agriculture estime que 35 à 40% des pulvérisateurs ont été nettoyés dans des aires de lavage en 2015. Cela a évidemment un coût, des investissements qui ne sont ni productifs, ni obligatoires pour les vignerons. Réglementairement, rien n'est imposé en la matière.Illustration dans le Mâconnais avec le reportage de D. Boutillet et R. Ho-a-Chuck avec :
- Georges Guyonnet, président de la fédération de pêche de Saône-et-Loire
- Vincent Gaguin, viticulteur
- David Revillon, vice-président de la cave des vignerons des terres secrètes
- Stéphane Favier, viticulteur
En Saône-et-Loire, ces dernières années, la situation s'est nettement améliorée sur le front de la pollution des cours d'eau liée aux vendanges. La multiplication de stations de lavage à disposition des vignerons explique le renouveau de certains ruisseaux.