C'est la dernière en date. Ce mercredi 30 septembre, dans la nuit, un troupeau de brebis a été attaqué à Martigny-le-Comte (Saône-et-Loire). Une dizaine de bêtes a été tuée. Selon les éleveurs, cette attaque est l'oeuvre du loup. Ils appellent à manifester et demandent de nouvelles mesures.
Une nouvelle attaque attribuée au loup a eu lieu dans la nuit du 29 au 30 septembre à Martigny-le-Comte en Saône-et-Loire. "Ce sont 9 ou 10 brebis pleines qui ont été égorgées par le loup" raconte Pascal Chaponneau, président de l’organisme de sélection Charollais France. "Tous les 3 jours, le loup attaque, mange une épaule de brebis et se fait plaisir en en tuant une dizaine d'autres" ajoute-t-il.
Un éleveur qui avait une autorisation de tir de défense
L'attaque a eu lieu chez un éleveur qui a déjà été touché à deux reprises par les prédations du loup. Il avait d'ailleurs obtenu une autorisation de tir de défense par l'administration."Il ne faut plus qu'il soit protégé ! C'est un nuisible aujourd'hui"
Les éleveurs veulent pouvoir aller plus loin. Pascal Chaponneau demande à ce que le loup soit chassé. "On n'a toujours pas les tirs de prélèvement. On se bat avec l'administration et ça continue. Cet éleveur avait le droit de tirer. Mais c'est mission impossible d'attendre que le loup ait passé les filets. Il faut attendre qu'il vienne, mais il est beaucoup plus malin que nous !" Le représentant des éleveurs demande l'organisation de battues administratives et un droit de tir sur le loup pour les chasseurs. "Il ne faut plus qu'il soit protégé ! C'est un nuisible aujourd'hui" affirme-t-il.
Trois semaines après avoir tenté de se faire entrendre devant la sous-préfecture de Charolles, les éleveurs ont décidé de se rendre à Mâcon vendredi matin. Il veulent déverser les carcasses des bêtes tuées devant la préfecture.