Un éleveur qui avait une autorisation de tir de défense
L'attaque a eu lieu chez un éleveur qui a déjà été touché à deux reprises par les prédations du loup. Il avait d'ailleurs obtenu une autorisation de tir de défense par l'administration."Il ne faut plus qu'il soit protégé ! C'est un nuisible aujourd'hui"
Les éleveurs veulent pouvoir aller plus loin. Pascal Chaponneau demande à ce que le loup soit chassé. "On n'a toujours pas les tirs de prélèvement. On se bat avec l'administration et ça continue. Cet éleveur avait le droit de tirer. Mais c'est mission impossible d'attendre que le loup ait passé les filets. Il faut attendre qu'il vienne, mais il est beaucoup plus malin que nous !" Le représentant des éleveurs demande l'organisation de battues administratives et un droit de tir sur le loup pour les chasseurs. "Il ne faut plus qu'il soit protégé ! C'est un nuisible aujourd'hui" affirme-t-il.
Trois semaines après avoir tenté de se faire entrendre devant la sous-préfecture de Charolles, les éleveurs ont décidé de se rendre à Mâcon vendredi matin. Il veulent déverser les carcasses des bêtes tuées devant la préfecture.