Longepierre, en Saône-et-Loire, a connu une série d'incendies dans les années 1850. Deux hommes, Pierre Vaux et Jean-Baptiste Petit avaient alors été condamnés à tort. Une association lutte pour la réhabilitation de leur mémoire en organisant notamment des visites guidées du village.
C'est un village comme figé dans le temps. Longepierre, en Saône-et-Loire,180 habitants.
Cette petite communauté très tranquille a pourtant connu des années de drame.
Au milieu du 19e siècle, des incendies criminels ravagent Longepierre. Deux hommes sont accusés à tort : Pierre Vaux et Jean-Baptiste Petit.
Le dernier jour d'un condamné
Aujourd'hui, Guy Thiébaut lutte pour les réhabiliter, dans un village qui est longtemps resté amnésique.
Pour briser la loi du silence, il organise des visites guidées du village.
Entre 1851 et 1859, près des deux tiers de la commune partent en fumée. Pierre Vaux, instituteur progressiste, mal vu par les notables, est alors condamné, envoyé au bagne de Cayenne où il meurt 20 ans plus tard.
Le vrai coupable ne fera pas de prison : il mourra avant d'être jugé. Le village est encore marqué par cette affaire, 150 ans plus tard.
Interpeller les consciences, faire réfléchir sur la justice... l'objectif de Bernard Thiébaut semble atteint. Longepierre se réveillera peut-être un peu différent.
Un reportage de Maxime Bayce, Julianne Paul et Aurélien Marone-Missud.
Intervenant : Guy Thiébaut, historien amateur
Infos pratiques
RENSEIGNEMENTSOffice de tourisme Saône Doubs Bresse
03.85.91.87.52
TARIFS
Plein tarif : 3.00 €