Près de Chalon, un ancien candidat de Koh-Lanta va descendre la Saône et le Rhône en... baignoire

Raphaël Andres, candidat à la célèbre émission de TF1 en 2004, s'est lancé un pari fou : descendre la Saône et le Rhône jusqu'à la mer... en baignoire. Départ prévu le 15 juillet prochain.

Les fans de longue date de Koh-Lanta se souviennent certainement de lui. Raphaël Andres, bientôt 60 ans, s'était illustré lors de son passage dans l'émission pour avoir pêché un requin à mains nues. Près de 20 ans plus tard, c'est une autre aventure totalement folle que cet habitant d'Épervans, en Saône-et-Loire, s'est lancé : descendre la Saône puis le Rhône, jusqu'à Fos-sur-Mer... en baignoire.

"J'ai toujours eu le goût de l'aventure", sourit-il, une étincelle de malice dans le regard. "J'organise des voyages 'Robinson Crusoé' en Thaïlande, des raids humanitaires au Maroc avec des Super 5 et des R21 diesel... L'aventure, c'est toute ma vie."

Une vingtaine de jours sur l'eau à deux

Dans cette incroyable aventure, Raphaël Andres sera accompagné de son ami Sylvain, spécialiste de la désinsectisation et de la dératisation. Lui aussi se dit passionné de nature et de plein air. "Avec Raphaël, on se connait depuis longtemps, mais pas très bien", s'amuse-t-il.

Les deux compères ont décidé de se lancer dans ce voyage après des "Baignoires Games" à Chalon-sur-Saône, un concept de course sur l'eau où les participants conçoivent eux-mêmes leur embarcation. "Nous, on avait créé ce système à neuf baignoires justement", expliquent les aventuriers. "Et ça marchait vraiment très, très bien." Mais finalement, ce n'est nul autre que... le Covid-19, qui a motivé l'ex-candidat de téléréalité à se jeter à l'eau.

Avec le Covid, on ne pouvait plus bouger à droite, à gauche. Alors je me suis dit que j'allais faire quelque chose en France. Et cette idée me trottait depuis un moment dans la tête.

Raphaël Andres

Depuis plus de deux mois, ils s'attèlent donc à la construction et l'amélioration de leur radeau, avec pour objectif une mise à l'eau le 14 juillet. Le lendemain, ils s'élanceront sur le fleuve en direction du sud de la France.

"On prévoit une bonne vingtaine de jours de voyage", précise Raphaël Andres. "Après, on ne se fixe pas vraiment de limite. Si ça nous gonfle, ce dont je doute, on prendra 20 jours. Si ça nous plaît, on en prendra 40. Le but, c'est vraiment de profiter de la nature."

Une embarcation fabriquée intégralement avec des matériaux récupérés

Au total, neuf baignoires, trois fois trois, composent l'esquif. Les flotteurs de droite et de gauche comportent chacun un pédalier, permettant ainsi au bateau d'avancer. Sur la partie centrale du radeau, un petit moteur ainsi qu'un mât et une voile vont également être installés pour offrir une source de propulsion supplémentaire. Le tout sera étanchéifié avec du silicone pour pare-brise.

"Le moteur, ce n'est pas celui d'un bateau, on ne trouvait pas ça assez kitsch !", plaisante Raphaël Andres. "On a voulu faire quelque chose qui sortait de l'ordinaire, donc on a opté pour un moteur de scie circulaire avec une courroie de distribution. Tout est de récupération !"

Et une fois l'aventure terminée, pas question de remiser l'embarcation au fond d'un hangar. Déjà à cause des "innombrables" heures de travail que représente un tel chantier. Mais aussi, et surtout, pour permettre à d'autres curieux de partir à l'aventure à leur échelle.

"Avec mon association 'Une équipe dans la nature', dont je suis président, on pourrait leur préparer à manger et faire des virées sur la Saône ", s'extasie le baroudeur. Et de conclure : "Si on reste chez nous, on ne fait rien. Mais parfois, il faut se jeter dans une aventure !"

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