Un troupeau d'ovins a été attaqué dans la nuit du 1er au 2 avril 2020, sur la commune d'Anost (Saône-et-Loire). La piste du loup n'est pas écartée, selon l'Office français de la biodiversité.
Est-ce un loup qui a attaqué un troupeau d'ovins à Anost (Saône-et-Loire) dans la nuit du 1er au 2 avril ? D'après l'OFB (Office français de la biodiversité) l'hypothèse n'est en tout cas "pas écartée". Dans un communiqué de presse, la préfecture de Saône-et-Loire annonce que des agents de l'OFB se sont rendus le 3 avril sur les lieux de l'attaque pour procéder à des relevés d'indice. Arrivés sur place, ils ont constaté la prédation d'une agnelle.
Des indices pouvant correspondre à une attaque de loup
En étudiant la carcasse d'agnelle, les agents de l'OFB ont "relevé quelques indices pouvant correspondre à une attaque de loup." Mais le constat ayant eté effectué 24 à 36 heures après les faits, l'expertise s'est avérée "complexe"selon la préfecture. En effet, durant ce laps de temps, la faune sauvage a consommé en partie la carcasse de l'animal "entraînant la disparition d'éléments et de traces caractéristiques du type de prédateur en cause."
L'éleveur pourra être indemnisé
Le 7 avril, l'Office français de la biodiversité a rendu la conclusion formelle de l'expertise : "mortalité liée à une prédation, loup non écarté". Ces conclusions, imprécises, de l'OFB permettront malgré tout à l'éleveur d'Anost de bénéficier d'une indemnisation par les services de la direction départementale des territoires. Selon la préfecture de Saône-et-Loire, "aucune autre attaque de troupeau" n'a été signalée ces jours-ci à proximité d'Anost, ni dans les départements de la Côte-d'Or et de la Nièvre.