Face à l’envolée des coûts de l’énergie, l’Université de Strasbourg a décidé de fermer ses portes deux semaines supplémentaires cet hiver. L’Université de Bourgogne n’a pas envisagé cette solution pour le moment.
Un surcoût de 3,2 millions d’euros, c’est ce que l’Université de Bourgogne devra débourser en 2022 par rapport à l’année dernière. Mais la présidence de l’Université ne se pose pas encore la question d’étendre les vacances hivernales afin de faire des économies.
Des investissements pour l’isolation thermique
Près de 40 millions d’euros d’investissement sont alloués pour rénover énergétiquement le patrimoine immobilier. L’Université de Bourgogne dispose d’un patrimoine immobilier de 67 bâtiments répartis sur 6 campus (Auxerre, Chalon-sur-Saône, Dijon, Le Creusot, Mâcon et Nevers).
Les bâtiments doivent être chauffés, on ne peut pas se passer de chauffage
Audrey Rahali, service communication de l’Université de Bourgogne
« La transition énergétique passe par la rénovation des bâtiments. Il faut sensibiliser le personnel et les étudiants sur des gestes comme éteindre les lumières et les ordinateurs en sortant de la salle » explique Audrey Rahali, du service de communication de l’Université de Bourgogne.
Un des derniers chantiers est la rénovation du bâtiment Droit-Lettres sur le campus de Dijon Montmuzard. Les économies d’énergie escomptées sont de l’ordre de1143 MWh par an.
Les universités ne doivent pas fermer pour la ministre de l’enseignement supérieur
La sobriété écologique est d’actualité pour la ministre de l’Enseignement Supérieur, Sylvie Retailleau. Comme elle le précise à FranceInfo, il vaut mieux garder les enseignements « fortement en présentiel ». « Il faut faire des économies de consommation d'énergie. Ça veut dire mettre le chauffage à 19 degrés, installer concrètement des thermostats ».
Pour l’année 2023, l’Université de Bourgogne estime l’augmentation du coût de l’énergie à 2,9 millions d’euros.