Alors qu'élus, syndicats, direction du groupe et secrétaire d'Etat à l'industrie se réunissent en préfecture de Belfort, une manifestation a rassemblé 300 personnes parties ce matin des portes de l'usine du constructeur ferroviaire.
La mobilisation ne faiblit pas. Environ 300 personnes, dont plusieurs délégations syndicales, sont parties de l'usine vers 09h30 en direction de la préfecture
Une réunion de travail a débuté vers 10H00 avec Christophe Sirugue, les élus locaux, les syndicats et le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge.
ont constaté les journalistes présents sur place.
Ils brandissaient une banderole avec le slogan "non à la fermeture d'Alstom"
"Il s'agit de notre avenir. Tous ensemble contre le projet de la direction", ont scandé des représentants syndicaux à l'occasion de cette troisième manifestation en moins d'un mois.
Trois semaines après sa première rencontre avec les syndicats, le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Christophe Sirugue, est arrivé à Belfort pour présenter aux employés d'Alstom le plan de l'exécutif pour sauver leur usine de locomotives d'une quasi-fermeture .
Arrivée des salariés #alstom devant la préfecture #Belfort pic.twitter.com/evccswqlXe
— Lucie Thiery (@LucieThiery) October 4, 2016
L'annonce de nouvelles commandes ?
Parmi les nombreuses pistes avancées pour sauver ce site historique qui a vu naître le premier TGV, la plus évidente consiste à déclencher de nouvelles commandes de TGV. Le gouvernement a ainsi fait pression sur Alstom et la SNCF pour conclure l'achat de six rames destinées à la ligne Paris-Turin-Milan, pour un montant estimé à 200 millions d'euros. Et une commande supplémentaire de 16 trains par l'Etat, est aussi envisagée, pour près de 500 millions, selon Le Monde.Reportage sur cette matinée historique :
Reportage : R. Poirot, C. Leduc et P. Gomez