Le groupe français Alstom confirme des "discussions en cours" avec le conglomérat allemand Siemens sur "un possible rapprochement" dans le secteur ferroviaire.
"Alstom confirme l'existence de discussions avec Siemens relatives à un possible rapprochement entre Alstom et la division Mobility de Siemens', selon un communiqué du groupe français, qui souligne qu'"aucune décision n'a été prise"
Ce projet avorté en 2015, lorsqu'Alstom s'était uni à l'américain General Electric fait son retour, alors que le conglomérat allemand Siemens négocie depuis des mois avec le canadien Bombardier.
Siemens pourrait à confier à Alstom ses activités ferroviaires "en échange d'une large part dans le groupe français", avait écrit jeudi l'agence Bloomberg.
Vers des coentreprises ?
Les deux groupes "pourraient aussi envisager des coentreprises", selon une source non citée, soit un scénario proche de celui discuté avec Bombardier, avec deux entreprises communes dans le matériel ferroviaire et la signalisation.
Le quotidien français Les Echos assurait de son côté que ce mariage franco-allemand refait surface "sous l'impulsion du gouvernement français, dans le cadre d'un scénario plus global de rapprochement entre les deux pays".
Selon le quotidien économique, "un émissaire" de Paris a récemment rencontré la chancelière allemande Angela Merkel sur ce sujet. Madame Merkel briguera dimanche un quatrième mandat et il lui aurait donné "son feu vert pour approfondir le dossier".