La fusion entre Alstom et Siemens devrait être annoncée dans les prochaines heures. Damien Meslot, le maire LR de Belfort, reste très prudent sur ce mariage dans le ferroviaire et veut des garanties, notamment sur l'emploi. Les réactions sont mitigées.
Le site belfortain d'Alstom a été sauvée grâce à l'intervention de l'Etat il y a un an et le plan de sauvetage n'est pas encore terminé.
Mais Alstom et Siemens pourraient annoncer de leurs activités ferroviaires, cette branche ferroviaire passerait alors sous le contrôle du groupe allemand. Mais sous quelles conditions ?
Aujourd'hui, Alstom réunit son conseil d'administration, tandis que l'industriel allemand tient une réunion de son conseil de surveillance.
L'Etat français pourrait sortir du capital du constructeur ferroviaire, dont il détient actuellement 20%.
Pour le maire de Belfort, Damien Meslot, LR, cette fusion nécessite des garanties. Il rejoint sur ce point les syndicats, très inquiets pour les emplois sur le site belfortain.
Concernant l'Etat, il veillera à ce que le rapprochement en négociations entre le groupe Alstom et les activités ferroviaires de l'Allemand Siemens aboutisse à "un mariage entre égaux", a assuré mardi Benjamin Griveaux, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie.
On en saura davantage demain.
Le point sur ce dossier ce soir:
L'interview en longueur de Damien Meslot, maire LR de Belfort :