Une quarantaine de salariés ont débrayé ce lundi 1er octobre matin, l'entrée de l'usine de l'Americain GE à Belfort. Ils réclament notamment des embauches.
Le blocage du site a commencé vers 4h du matin. Une quarantaine de salariés de l'atelier turbines et alternateurs ont bloqué les entrées et sorties du site.
Le groupe américain est au plus mal, certains redoutent que la direction ne prenne une décision radicale concernant l'usine belfortaine et sa petite soeur de Bourogne, qui jusqu'à présent était épargnées par les restructurations en raison de l'accord lié au rachat d'Alstom. Un accord qui prendra fin au 31 décembre. Ce matin, des salariés ont bloqué l'usine belfortaine. "On a eu beaucoup de promesses, on veut du concret et on se pose des questions" a expliqué à France 3 Lionel Mattes, élu CE Général Electric. Ce dernier dénonce des machines vieillissantes, des effectifs vieillissant pour un pôle qui se veut mondial.
A Belfort et Bourogne, l'amércain GE emploie 4.400 salariés. Le géant américain General Electric (GE) traverse actuellement de sérieuses turbulences.
"Tout le monde attend, on ne sait pas ce qui va se passer", résumait il y a a quelques jours Philippe Petitcolin, délégué syndical CFE-CGC et secrétaire adjoint du CE de General Electric-Energie production France.
GE est l'un des premiers employeurs du nord de la Franche-Comté, juste derrière l'usine PSA de Sochaux et loin devant Alstom, depuis l'absorption de sa branche énergie.
Dans les deux sites, on craint une mauvaise nouvelle imminente, peut-être dès l'annonce des résultats trimestriels, fin octobre.