Depuis lundi matin, une quarantaine de salariés bloquaient l’entrée du site de General Electric à Belfort, réclamant notamment des embauches. Le conflit a trouvé une issue ce mercredi.
 

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Les accords trouvés entre la direction et les salariés bloqueurs ont permis de rouvrir, mercredi matin, les entrées de l'atelier turbines et alternateurs du site General Electric à Belfort, bloquées depuis lundi matin.

Des embauches vont être proposées aux sept employés en équivalent CDD sur le site. Une prime d’intéressement a été négociée, de même que la création d’une commission pour faire reconnaître le transfert de compétence lorsque d’anciens salariés forment leurs collègues. Les montants et modalités restent à définir.



Accords

« Même si le mouvement peut être critiqué sur la forme, ce blocage était intelligent et responsable, estime Saïd Bersy, élu CE Général Electric. Nous avons par exemple laissé passer des médecins et pompiers qui en avaient besoin.  Mais c’est un mouvement médiatique et c’est beau de voir que certains sont encore solidaires et soucieux de l’avenir du site. On espère que la direction a compris que c’était un mouvement d’urgence et que nous ne voulions pas avoir à faire ce type d’action pour se faire écouter. »

Le groupe américain est au plus mal, certains redoutent que la direction ne prenne une décision radicale concernant l'usine belfortaine et sa petite sœur de Bourgogne, qui jusqu'à présent étaient épargnées par les restructurations en raison de l'accord lié au rachat d'Alstom. Un accord qui prendra fin au 31 décembre.

GE est l'un des premiers employeurs du nord de la Franche-Comté, juste derrière l'usine PSA de Sochaux et loin devant Alstom, depuis l'absorption de sa branche énergie.
 
Dans les deux sites, on craint une mauvaise nouvelle imminente, peut-être dès l'annonce des résultats trimestriels, fin octobre.
 
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